Les rumeurs se confirment, le groupe Facebook change bel et bien de nom et devient « Meta » ! Depuis quelques années l’image de Facebook est mise à mal par des scandales qui collent à la peau de son PDG, Mark Zuckerberg. Le changement de nom du groupe est-il une diversion ou annonce-t’il de véritables changements ?
Facebook frappé par des scandales
En Avril 2018 Mark Zuckerberg comparaissait devant le Congrès au sujet du scandal de « Cambridge Analytica ». Pour rappel, Facebook était accusé d’avoir laissé fuiter les données personnelles de plus 87 millions d’utilisateurs à des fins de profilage politique. Une affaire qui aurait largement aider les équipes de Donald Trump sur les réseaux sociaux. Ainsi, lors de cette audience le PDG de Facebook annonce un changement de philosophie du groupe. Cependant, le vendredi 22 octobre, de nouvelles allégations viennent plonger le réseaux social dans la tourmente. En effet, une lanceuse d’alerte, Frances Haugen, révèle les fameux « Facebook Files » devant les Sénats. Des preuves qui témoignent l’ingérence de la part de Facebook sur des sujets tels que la protection des mineurs ou de la multiplication des fake news.
En ce sens, certains rivaux de Facebook, perçoivent le changement de nom comme un leurre. « Meta » serait un coup de marketing, un rebranding, offrant à Facebook la possibilité de laver son linge sale et de tourner la page.
Néanmoins il semble que le nouveau nom du groupe Facebook annonce bel et bien des changements de perspectives et des grands projets à venir…
« Meta » : vers un nouvel univers ?
« A l’heure actuelle, notre marque est tellement liée à un seul produit qu’il lui est impossible de représenter tout ce que nous faisons aujourd’hui, et encore moins ce que nous ferons à l’avenir », a expliqué M. Zuckerberg. Le PDG de Facebook annonce donc le nouveau nom du groupe californien comme un pari sur l’avenir. Ainsi, cet avenir Mark Zuckerberg veut le bâtir à travers un projet gigantesque : le metavers ! Le metavers est une sorte d’extension d’Internet produite par la convergence de différentes technologies. L’individu sera alors en mesure de vivre l’expérience d’un monde en réalité virtuelle, en engageant son corps, vivant émotions et sensations. “Progressivement, les écrans, hologrammes, casques de VR et lunettes de réalité augmentée sont censés permettre des déplacements fluides d’univers virtuels en lieux physiques, comme des téléportations”, avait expliqué Mark Zuckerberg sur son profil Facebook.
C’est un secteur qui est en pleine expansion comme le rapporte le cabinet IDC, « les dépenses dans ce secteur devraient être multipliées par six entre 2020 et 2024, pour passer de 12 milliards à 72 milliards de dollars”
Alors, Meta : écran de fumée ou révolution technologique ?