Etudes supérieures : pourquoi faire le choix de la mobilité internationale ?

En collaboration avec Efrei Paris
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Dans un monde globalisé, digitalisé et interconnecté, de plus en plus d’étudiants sautent le pas de la mobilité internationale. Fin 2023, ils n’étaient pas moins de 6,4 millions à faire le choix de la mobilité internationale, avec des chiffres jamais atteints auparavant. Et les raisons sont nombreuses !

En effet, beaucoup d’opportunités s’offrent aux étudiants au-delà des frontières. Mais quelles sont-elles ? Comment se déroule leur scolarité ? Qu’en est-il du suivi à l’autre bout du monde ? Quelles compétences sont acquises lors de ces séjours, qu’il s’agisse de soft skills ou de hard skills ? Pour y répondre, nous avons rencontré Morgane Vessayre, Chargée de mission relations internationales (Mobilité sortante) à l’Efrei, ainsi que Marie Michot, étudiante du cycle ingénieur en Master Bio-Informatique à l’Efrei.

 

JUPDLC : A l’Efrei, vous proposez divers programmes de mobilité internationale. Comment s’organisent-ils ?

Morgane Vessayre : La mobilité internationale est obligatoire dans le cadre du programme Ingénieur de l’Efrei. Les élèves ingénieurs sous statut étudiant ont l’obligation d’effectuer deux périodes de mobilité à l’international : une période d’un semestre dans un établissement partenaire (11 destinations possibles) en 1ère année de cycle ingénieur, puis une 2ème période de mobilité à l’international au cours de leur cursus, appelée mobilité « SWIM » (Study or Work International Mobility), qui peut être au choix de l’élève : une mission professionnelle (stage en entreprise, en laboratoire ou humanitaire, job d’été) ; une mobilité académique (parmi nos 75 destinations d’échange ou nos 40 programmes de double-diplôme) ou une formation courte (séjour linguistique ou summer school) dans l’organisme et le pays de leur choix.

 

« Quel que soit le type de mobilité choisi par les étudiants, notre équipe de coordinateurs internationaux est à leur disposition pour les accompagner dans leurs projets »

 

Les élèves ingénieurs en filière apprentissage doivent quant à eux effectuer une mobilité de 3 mois minimum à l’international, parmi les différents types de mobilité cités ci-dessus à l’exception du double-diplôme. Quant aux programmes Experts de l’Efrei, ces derniers intègrent également des mobilités internationales de 1 à 6 semaines, afin de permettre aux élèves de ces programmes de développer leurs compétences interculturelles, leur agilité en anglais et de leur donner une approche internationale des métiers du digital.

Quel que soit le type de mobilité choisi par les étudiants, notre équipe de coordinateurs internationaux est à leur disposition pour les accompagner dans leurs projets en les informant aussi bien sur les aspects pédagogiques que pratiques des différents programmes (rendez-vous individuels, portail intranet dédié, réunions d’information, journées internationales…), en les assistant dans leurs démarches administratives et en les aidant dans leurs préparatifs de départ. Une fois que les étudiants sont sur place, notre équipe reste à leur disposition afin de pouvoir intervenir pour tout problème rencontré. À leur retour, nous sommes toujours ravis de les recevoir pour écouter leur retour d’expérience et faire le bilan sur leur mobilité.

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Crédit photo : RUT MIIT / Unsplash

 

JUPDLC : Quelles sont les destinations accessibles aux étudiants de l’Efrei ?

Morgane Vessayre : L’Efrei a un réseau de 95 universités partenaires situées dans 41 pays. L’école est un membre actif de divers programmes de mobilité qui lui ont notamment permis de tisser des liens avec des établissements du monde entier : en Europe avec Erasmus+, en Amérique du Sud avec ARFITEC et BRAFITEC, ou encore en Amérique du Nord avec le Programme Québécois d’Échanges Étudiants (PQÉÉ) du BCI. L’Afrique, le Proche-Orient ou encore l’Asie-Pacifique sont aussi des zones où l’Efrei a su bâtir des relations fortes avec des partenaires tels que Nanyang Technological University à Singapour, la KAIST en Corée du Sud, Nagoya Institute of Technology au Japon ou encore Asia Pacific University en Malaisie.

Quant aux Etats-Unis, l’école a des établissements partenaires en Californie, au Nevada et à New-York. L’Efrei a également noué des relations solides avec des organismes pouvant ouvrir différents horizons professionnels et culturels à nos élèves tels que Business France, Parenthèse, Nacel, CLC, ESL Education, Solidarités Jeunesses, etc.

 

JUPDLC : Quels sont les enjeux de ces programmes ?

Morgane Vessayre : Ces programmes présentent des enjeux multiples.

Pour nos étudiants tout d’abord, ils leur permettent sur le plan professionnel de gagner en compétences, d’apprivoiser de nouvelles pratiques et de diversifier leurs approches. lls facilitent donc leur insertion professionnelle en démontrant aux recruteurs leur flexibilité et leur agilité.

Sur un plan plus personnel, ils leur permettent en tant qu’individus de découvrir un pays, son patrimoine, son peuple, d’être sensibilisés à un mode de vie… Cela leur offre un enrichissement culturel indéniable et un nouveau regard sur le monde. Cette découverte et ce partage de connaissances favorisent donc le vivre ensemble, la tolérance et participent ainsi, à plus grande échelle, à rendre la société plus solidaire et inclusive !

Pour l’Efrei et ses écoles partenaires, la mise en place de tels programmes favorise l’échange de bonnes pratiques entre les établissements et fait naître des collaborations scientifiques et des innovations pédagogiques. Ils contribuent donc au rayonnement et à l’excellence académique des institutions concernées.

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Crédit photo : Vladislav Klapin / Unsplash

JUPDLC : Comment assurez-vous le suivi pédagogique d’un étudiant parti étudier à l’étranger ?

Morgane Vessayre : Pour les départs en groupe, le programme académique de la mobilité est établi en amont, en concertation entre la direction académique de l’Efrei et celle de nos partenaires, afin de s’assurer que les étudiants reviennent tous avec le même niveau de compétences dans les matières clés requises pour poursuivre leur cursus. Pendant ces mobilités, les coordinateurs internationaux questionnent régulièrement les groupes sur l’avancée du programme sur place et réalisent un suivi avec l’équipe académique de chaque destination. Un système de délégués est d’ailleurs mis en place afin que ceux-ci puissent au besoin centraliser les questions et les remarques de leurs camarades et faciliter la communication entre toutes les parties. Au retour des étudiants, l’équipe académique de l’Efrei propose des sessions de révisions communes entre chaque groupe du programme avant leurs examens finaux.

Pour les échanges individuels, le choix des cours est laissé aux étudiants, mais ces derniers doivent néanmoins les soumettre pour approbation à leur responsable de majeure à l’Efrei.

Si nos élèves rencontrent la moindre difficulté, la Direction des Etudes et la Direction des Relations Internationales travaillent conjointement avec l’élève et l’université partenaire afin de trouver des solutions et de fournir le meilleur cadre de travail possible pour que l’élève réussisse sa mobilité.

Pour les étudiants effectuant un projet de recherche, une fiche d’évaluation de mi-parcours est à nous retourner afin que nous puissions vérifier que tout se déroule dans de bonnes conditions. À la fin de l’échange, la direction internationale et la direction des études de l’Efrei procèdent au transfert des crédits obtenus pendant la mobilité.

 

JUPDLC : Comment se déroulent les séjours académiques ? Combien de temps durent-ils ?

Morgane Vessayre : La durée des mobilités académiques varie en fonction des programmes et des publics : les élèves en 1ère année de cycle ingénieur réalisent un séjour académique au sein d’universités partenaires d’une durée de 4 mois ; quant à ceux de 3ème année de cycle ingénieur, cela varie entre 4 et 6 mois en fonction des universités d’accueil pour un échange et entre 12 à 24 mois pour un double-diplôme.

Quant aux étudiants des programmes Experts de l’Efrei, ces derniers font des séjours académiques de 6 semaines au sein d’universités partenaires en Europe, en Amérique du Nord et en Asie pour les élèves de 2ème année de Bachelor. Les élèves de Mastère et de MSc peuvent participer quant à eux à des « Learning Expeditions » d’une semaine au sein d’universités partenaires en Europe.

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Crédit photo : Raimond Klavins / Unsplash

 

JUPDLC : En ce qui concerne le futur professionnel de vos étudiants, quel est l’intérêt de ce type de programmes ?

Morgane Vessayre : Les programmes de mobilité offrent la possibilité à nos élèves de développer leurs compétences linguistiques, professionnelles et transversales (adaptation, ouverture d’esprit, capacité à résoudre des problèmes), d’acquérir de nouveaux savoir-faire et savoir-être et de se constituer un réseau professionnel. Ils boostent par conséquent leur employabilité et leur ouvrent des portes sur de belles perspectives de carrière.

En leur permettant de tester leurs capacités d’intégration et d’autonomie et de se confronter à d’autres approches pédagogiques et professionnelles, ces briques de leur cursus les aident à devenir de jeunes actifs capables de s’adapter très rapidement à un environnement multiculturel. Cette facilité à pouvoir travailler avec des collaborateurs internationaux et comprendre leurs visions est extrêmement attractive pour les recruteurs, aussi bien dans nos frontières qu’au-dehors.

Pour les étudiants ayant un projet d’expatriation notamment, faire un double-diplôme à l’international peut grandement faciliter leur installation et insertion professionnelle dans leur pays d’accueil. Aux USA ou au Canada par exemple, l’obtention d’un double-diplôme permet notamment d’accéder à un permis de travail post-diplôme offrant l’opportunité de demeurer temporairement dans le pays afin d’y travailler.

 

JUPDLC : Quelles sont les démarches administratives nécessaires pour réussir son projet de mobilité ?

Morgane Vessayre : Une mobilité se prépare plusieurs mois à l’avance.

La 1ère étape consiste à se renseigner sur les différents programmes de mobilité afin de voir ceux qui sont les plus en adéquation avec ses préférences personnelles (d’ordre géographique, budgétaire, etc.), son ambition (type de mission, niveau de langues requis, etc.) et son objectif professionnel.

Pour cela, le service international met notamment à la disposition des étudiants de multiples supports de communication (présentations, livrets, rapports de séjour, portail international, etc.), organise des évènements (amphis d’informations, journée internationale, ateliers, etc.) et se tient à leur disposition pour leur fournir des conseils.

L’étudiant doit ensuite postuler au programme de la mobilité de son choix, aussi bien auprès de l’organisme/entreprise/institution concernée que de l’Efrei, afin d’obtenir les agréments nécessaires de la part de toutes les parties prenantes (convention de stage, convention de mobilité, lettre d’admission, etc.)

Muni de ses autorisations, l’étudiant peut alors procéder aux démarches liées à son départ : faire sa demande de visa, organiser son transport, souscrire à une assurance internationale, notifier sa banque de son départ, sécuriser un logement, s’inscrire aux cours pour les mobilités académiques, faire une demande de bourse, prendre un rdv chez son médecin, vérifier les recommandations de santé et de sécurité du MAE et s’inscrire au Fil d’Ariane

À l’arrivée dans le pays d’accueil, il faut réaliser les démarches administratives nécessaires (immigration, santé…) relatives au pays concerné ainsi qu’à l’institution d’accueil concernée.
Puis, pour que le projet de mobilité soit réussi, il faut également procéder en fin de mobilité au rendu de certains livrables auprès de l’Efrei (attestation de stage, rapport, bulletins, etc.), afin que les crédits liés au programme de mobilité puissent bien être pris en compte dans le parcours académique de l’étudiant.

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Crédit photo : Kyle Glenn / Unsplash

 

JUPDLC : Sur le plan de la santé, comment les étudiants sont-ils couverts lorsqu’ils partent à l’étranger ?

Morgane Vessayre : La souscription à une assurance complémentaire santé pour les mobilités à l’étranger est une obligation du règlement des études de l’école. L’adhésion au régime de sécurité sociale français reste obligatoire et nous demandons à nos étudiants de souscrire à une assurance couvrant tous leurs frais médicaux, hospitalisations, rapatriement, responsabilité civile, etc. pour la durée intégrale de leur mobilité à l’international. Afin de faciliter les démarches aux étudiants, nous avons noué des partenariats avec plusieurs organismes qui leur permettent notamment de bénéficier de certains avantages tarifaires ou de services.

 

JUPDLC : Chaque année, vous organisez « La journée internationale de l’Efrei » : en quoi consiste-t-elle ? À qui s’adresse-t-elle ?

Morgane Vessayre : La journée internationale de l’Efrei, dont ce sera la 15ème édition au mois de mars 2024, s’adresse à nos élèves ingénieurs de cycle licence et à nos étudiants de 1ère et 2ème années de Bachelor. L’objectif est de faire rayonner l’international sur le campus le temps d’une journée et d’apporter un maximum d’informations sur les différents parcours à l’international qui s’offrent aux étudiants.

La journée s’articule autour de 2 types d’évènements : la « study abroad fair », qui compte chaque année une trentaine de stands, tenus par des représentants de nos universités et organismes partenaires, mais aussi par des membres de plusieurs de nos associations étudiantes liées à l’international (Efrei International, Efreika, iWeek, Efrei Aides Humanitaires, 4L&Faons, etc.), avec lesquels les étudiants peuvent échanger sur leurs projets de mobilité.

Les workshops

Puis les « workshops », plus de 100 ateliers auxquels peuvent participer les étudiants tout au long de la journée, afin de s’inspirer pour leurs futures mobilités. Une cinquantaine de thématiques différentes (académiques, professionnelles et culturelles) sont proposées, allant des présentations de nos universités, organismes et entreprises partenaires (sur les échanges, doubles-diplômes, séjours linguistiques, missions humanitaires, stages & VIE à l’international…), aux témoignages des étudiants précédemment partis en mobilité, ou encore des ateliers culturels tenus par certaines de nos associations étudiantes ou membres du personnel enseignant et administratif de l’école (ex : improvisation théâtrale en anglais, initiation à la langue arabe, cours de danse afro, quiz sur le cinéma international, etc.).

Par ailleurs, cette année, notre Responsable RSE va également tenir un atelier sur l’empreinte carbone des mobilités, afin de faire réfléchir les étudiants sur les moyens de limiter l’impact environnemental de leurs déplacements, ce qui s’inscrit dans la politique de l’école. Pour une petite pause dans ce programme, les étudiants pourront également se rendre au Crous, qui s’associe toujours à l’évènement, afin de profiter du menu et des animations internationales prévus pour le déjeuner.

 

JUPDLC : Enfin, existe-t-il des aides pour financer ces semestres de mobilité internationale ?

Morgane Vessayre : L’école étant chartée Erasmus+, les étudiants effectuant un échange chez nos partenaires Erasmus+ ou réalisant un stage dans les pays éligibles du programme peuvent en effet bénéficier d’une bourse de mobilité études ou stage Erasmus+. Les priorités du programme Erasmus+ rejoignent d’ailleurs les engagements de l’école, puisque :

Afin de favoriser l’égalité des chances, le programme Erasmus+ a mis en place depuis 2021 un complément financier inclusion pour les étudiants rencontrant des obstacles sociaux, économiques, etc. De la même façon, les étudiants de l’Efrei rencontrant des difficultés financières peuvent faire appel au Fonds de dotation de l’Efrei pour obtenir une aide exceptionnelle à la mobilité.

« Dans l’objectif d’encourager les étudiants à adopter des comportements écoresponsables, les allocataires d’une bourse Erasmus+ peuvent percevoir un complément financier moyen de transport écoresponsable »

Par ailleurs, dans l’objectif d’encourager les étudiants à adopter des comportements écoresponsables, les étudiants allocataires d’une bourse Erasmus+ peuvent percevoir un complément financier « moyen de transport écoresponsable ». Là encore, le Fonds de dotation de l’Efrei a également choisi de mettre en place cette année un dispositif de bourses « Mobilité bas carbone », en accompagnant financièrement les étudiants ayant choisi de prendre des transports dits « bas carbone » (train ou bus), pour se rendre dans une destination européenne.

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Crédit photo : Helena Lopes / Unsplash

Pour les mobilités en Amérique du Sud, la participation de l’Efrei aux programmes ARFITEC (ARgentine France Ingénieurs TEChnologie) et BRAFITEC (BRAsil France Ingénieurs TEChnologie) donne également la possibilité aux élèves ingénieurs effectuant une mobilité au sein d’institutions partenaires dans ces deux pays de bénéficier d’une bourse. Enfin, notre partenaire Heyme participe également au financement d’une bourse d’aide à la mobilité internationale pour nos étudiants.

Il y a aussi des bourses non gérées par l’Efrei, mais auxquelles peuvent penser les étudiants, telles que certaines bourses municipales, départementales ou régionales, ou bien proposées par d’autres organismes de représentation de certains pays, comme le DAAD (office allemand d’échanges universitaires) par exemple pour les séjours d’études en Allemagne, et autres.

 

Interview de Marie Michot, étudiante

JUPDLC : Quel programme suivez-vous actuellement ? Pourquoi avoir choisi celui-ci ?

Marie Michot : Je suis actuellement en deuxième année du cycle ingénieur et en Master Bio-Informatique. J’ai intégré l’Efrei en 2020 dans la classe préparatoire Bio Numérique après ma scolarité en Angleterre. J’ai toujours aimé l’informatique, à 13 ans j’ai commencé à prendre des cours de Python et je n’ai pas arrêté depuis ! Seulement, j’étais aussi passionnée par le corps humain et tout ce qu’il pouvait se passer à l’intérieur donc je voulais trouver une formation qui alimente mes deux passions. Heureusement, j’ai trouvé la prépa BioNumérique à l’Efrei et je n’ai pas hésité une seconde !

 

JUPDLC : Quelle destination avez-vous choisie ? Pourquoi avoir fait ce choix ?

Marie Michot : En première année de Master, nous devons faire un stage de cinq mois de novembre à avril et je savais que l’Efrei proposait des stages de recherche en laboratoire à l’international. En effet, une élève était partie en Norvège lorsque j’étais en deuxième année de prépa et son projet de recherche m’avait beaucoup intéressée. Depuis, je suis son parcours de près et aspire à avoir le même. L’Efrei compte beaucoup d’universités partenaires, donc le choix n’était pas facile. J’ai finalement décidé d’aller à Salamanque dans le laboratoire de la prestigieuse Universidad de Salamanca, qui est l’une des plus anciennes au monde ! Apprenant l’espagnol depuis la 6ème, je me suis dit que je ne serais pas dépaysée. Et quoi de mieux pour devenir trilingue ?

Podcast


 

JUPDLC : Que pensez-vous du suivi pédagogique de l’Efrei ?

Marie Michot : Je n’aurais pas pu espérer mieux en termes de suivi de la part de l’Efrei et surtout de Mme Vessayre, chargée de missions relations internationales, qui m’a suivie depuis le début. Elle m’a accompagnée pour revoir mon CV et rédiger ma lettre de motivation, et m’a été d’un grand secours pour les papiers administratifs avec l’équipe Erasmus de Salamanque. Mais avant cela, durant les Journées Internationales tenues à l’Efrei, nous avions eu des présentations des élèves étant partis pour leurs stages de M1 à l’international et leurs retours m’ont réellement aidée dans mon choix.

 

JUPDLC : Selon votre expérience, quels sont les avantages et inconvénients de ce programme de mobilité internationale ?

Marie Michot : Les avantages sont nombreux ! Pouvoir vivre une expérience Erasmus est toujours une bonne nouvelle. Cela permet non seulement de s’immerger dans une culture différente, mais aussi d’approfondir ses connaissances dans une université de renommée internationale !

Personnellement, travailler dans un laboratoire espagnol m’a offert une perspective unique sur ma discipline, et j’ai pu enrichir mon approche de la bio-informatique. J’ai été confrontée à de nouvelles méthodologies et technologies, ce qui était très intéressant car ce seront sûrement des outils que j’utiliserai dans la vie active. De plus, j’ai pu grandement améliorer mon espagnol car tous mes collègues le parlaient, et revenir trilingue de ce séjour est un atout indéniable dans le monde professionnel globalisé d’aujourd’hui.

Cependant, ce programme n’est pas sans défis. L’adaptation à un nouveau système peut être délicate, surtout en recherche car nous sommes un peu livrés à nous-mêmes. La barrière de la langue, bien que je sois à l’aise en espagnol, peut parfois compliquer les interactions quotidiennes et les nuances académiques. Il y a aussi le manque de proximité avec sa famille et ses amis, ce qui peut parfois peser sur le moral, surtout lors des périodes de stress liées aux projets de recherche.

Lors de ma première mobilité internationale l’an dernier, je suis partie à Budapest pendant un semestre avec une trentaine d’élèves de l’Efrei. Cette fois-ci, je suis partie seule, donc au début c’était compliqué de se faire des amis car mes collègues du laboratoire étaient plus âgés et nous n’avions pas tous les mêmes intérêts. Malgré tout, je recommande cette expérience, car les atouts et les souvenirs sont beaucoup plus importants que les inconvénients !

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Crédit photo : Eliott Reyna / Unsplash

 

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