Les Nations Unies ont essayé à peu près tout pour faire passer le message sur l’urgence climatique qui menace notre planète. Le Secrétaire général de l’ONU António Guterres a récemment qualifié la crise de « code rouge », et les dirigeants mondiaux se rassemblent la semaine prochaine pour le sommet mondial de l’ONU sur le climat, la COP26, à Glasgow, en Écosse. A cette occasion un film a été réalisé par l’UNDP, envoyant Frankie, un dinosaure venu en connaissance de cause nous avertir de la gravité de la situation.
UNDP : « Don’t choose extinction »
« Ecoutez-moi, j’en connais un rayon en ce qui concerne l’extinction. Ce n’est pas un moment agréable. Mais se mener tout droit à sa perte pendant 70 millions d’années, c’est la chose la plus stupide que j’ai jamais entendue ». Le dinosaure poursuit : « Au moins nous nous avions un astéroïde ! Vous, quelle est votre excuse ? »
L’ONU affirme que la campagne et le film « Don’t Choose Extinction » visent à « mettre en lumière les subventions aux combustibles fossiles et la façon dont elles annulent les progrès significatifs vers la fin du changement climatique et stimulent les inégalités au profit des riches. » Ainsi, les Nations-Unies tentent de sensibiliser le public, et les décideurs politiques, à l’approche de la COP26.
Il s’agit du premier court métrage réalisé à l’intérieur de l’Assemblée générale de l’ONU à l’aide d’images générées par ordinateur, et des célébrités du monde entier parlent du dinosaure dans de nombreuses langues, notamment Jack Black (anglais), Eliza Gonzalez (espagnol), Nikolaj Coster-Waldau (danois) et Aissa Maiga (français)…
Un film amusant pour une cause qui ne l’est pas
« Le film est amusant et engageant, mais les questions qu’il aborde ne pourraient pas être plus graves », a déclaré Ulrika Modéer, qui dirige le Bureau des relations extérieures et du plaidoyer du PNUD.
Un nouveau sondage révèle que la majorité des Américains appuient les politiques visant à lutter contre les changements climatiques, une priorité croissante étant donné que les conditions météorologiques extrêmes, la sécheresse, les feux de forêt et la montée des mers ont des répercussions sur des millions de personnes.
« La COP26 doit être le moment où tous les pays doivent relever le défi du changement climatique, en particulier les grands émetteurs. Alors que la fenêtre pour limiter le réchauffement climatique à 1,5 degré Celsius se rétrécit, c’est notre seule voie pour assurer l’avenir des peuples et de la planète », a déclaré Achim Steiner, administrateur du Programme des Nations Unies pour le développement.