Pour la 9ème année consécutive, l’École Supérieure de Communication SUP’DE COM dévoile les résultats de son baromètre des métiers de la communication. C’est Opinion Way qui en est à l’origine. Ce baromètre a pour objectif de participer à l’amélioration continue des contenus pédagogiques de l’école, en faisant le point avec les professionnels de la communication sur leurs pratiques et leurs besoins. Il analyse donc leurs attentes et leurs perceptions. Notamment en ce qui concerne les recrutements de nouveaux collaborateurs et les perspectives du métier. Il repose sur un panel de 344 professionnels de la communication, interrogés entre octobre et novembre 2022. L’étude démontre l’adaptabilité dont les employeurs doivent désormais faire preuve pour attirer et fidéliser leurs nouveaux talents. Mais elle illustre également une qualité primordiale dont les professionnels de la communication ne souhaitent plus se passer : le savoir-être.
« La communication est un secteur dynamique qui évolue, tout comme la nouvelle génération de communicants. Les résultats de l’enquête rassurent sur l’employabilité dans le secteur de la communication mais interrogent sur les attentes des jeunes diplômés. L’évolution des métiers de la communication et leur pluridisciplinarité en font un secteur en potentiel développement, qui continue d’attirer », indique Eda Dogan, Directrice de la Marque et campus de Nantes SUP’DE COM.
Le savoir-être, un élément central dans le processus de recrutement
En 2021, 54% des candidats recrutés disposaient d’un Bac+5 et 22% d’un Bac+3 (cf. le baromètre des métiers de la communication de 2021). Alors qu’en 2022, 43% des candidats engagés avaient comme bagage un Bac+5 contre 35% qui ont candidaté avec un Bac+3. Des chiffres attestent d’une préférence des recruteurs pour des profils au cursus court. Pourtant, plus des trois quarts des professionnels estiment que les entreprises s’attachent encore trop aux diplômes et à la formation des candidats. Or, si les diplômes (66%) et l’expérience (81%) représentent des facteurs essentiels, ils ne suffisent plus. Le savoir-être est aujourd’hui, pour 94% des répondants, l’élément considéré comme le plus important pour travailler dans les métiers de la communication et donc pour le recrutement.
Les différents professionnels de la communication interrogés s’accordent à dire que les qualités humaines des futurs collaborateurs sont plus essentielles que leurs qualités techniques. Le savoir-être est une notion large. Elle renvoie à de nombreux éléments tels que l’esprit d’équipe, l’autonomie, l’adaptabilité, la créativité et la réactivité. En plus du savoir-être, les professionnels attribuent une grande importance au savoir-faire dans le processus de recrutement. À cet égard, les qualités rédactionnelles sont jugées comme étant les plus majeures pour pouvoir travailler dans ce milieu (57%). Et ce, devant la capacité à gérer un projet (53%) et à être organisé (48%). La gestion des réseaux sociaux et la maîtrise des logiciels de PAO constituent également des qualités cruciales dans l’écosystème de la communication.
Les mœurs des nouvelles générations évoluent d’année en année
Après des années de Covid, les habitudes de travail se transforment. Et il faut aussi faire face à une nouvelle génération porteuse de mœurs différentes, et plus difficile à fidéliser. Les professionnels de la communication se disent donc conscients de la nécessité qu’ont leurs structures à s’adapter. D’ailleurs, 74% des professionnels de la communication interrogés affirment que leur entreprise a fait évoluer les critères de recrutement au cours de ces dernières années. La politique de rémunération est l’axe d’amélioration prioritaire pour 55% des répondants. Et ce, devant le management et les perspectives d’évolution. Cette année, une notion apparaît comme particulièrement marquante dans le baromètre. Il s’agit de la flexibilité que les entreprises offrent à leurs salariés. Le télétravail ou encore l’organisation libre de son temps de travail désignent des éléments particulièrement importants. Et ce, pour 20% des professionnels de la communication.
« Dans un contexte de marché du travail tendu, les entreprises se voient dans l’obligation de protéger et sécuriser leur « capital humain ». Ainsi, le défi pour les entreprises réside dans leur attractivité sur le marché du travail et en tant qu’employeur. Pour cela, il est essentiel pour l’employeur, d’une part, d’identifier ce qui motive les professionnels talentueux et ce qui leur donne envie d’avancer, et d’autre part de faire la promotion des valeurs, de la culture et des opportunités offertes par l’entreprise », explique Dorothée Phelip, intervenante Marque Employeur, SUP’DE COM Campus de Lyon.
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Les métiers de la communication, un secteur dynamique
Malgré une situation économique tendue en 2022, l’Observatoire des métiers de la communication révèle un secteur de la communication dynamique et producteur d’emplois. 56% des répondants relatent que leur entreprise a recruté au cours de l’année. Dont 35% lors des 6 derniers mois. Les entreprises qui se situent en Île-de-France et les agences de communication, de relations presse et de studio de création sont celles ayant le plus recruté au cours de la dernière année. 52% de ces emplois ouverts portent sur une création de postes. Et dans 60% des cas (vs 49,1% en 2021), des CDI ont été proposés aux nouvelles recrues. Parmi elles, 43% (vs 54,3% en 2021) disposent d’au moins un niveau Bac+5. Et 35% d’une expérience professionnelle de plus de 3 ans (37,3% en 2021).
« Ces indicateurs nous confirment une tendance que nous observons depuis l’après COVID : les recrutements se réalisent principalement en CDI. La confiance est portée aux profils « junior », ou aux apprentis ayant réalisé tout ou partie de leur formation en alternance. Aussi, la formation professionnalisante de SUP’DE COM est une véritable réponse à ces enjeux de recrutement, avec une pédagogie basée sur la montée en compétences et la gestion transverse de projets », conclut Mathieu Billon, Directeur national des Programmes SUP’DE COM.
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