La 13ème édition de la Paris Games Week, qui avait lieu du mercredi 23 au dimanche 27 octobre 2024, a réuni 188 000 visiteurs, soit l’équivalent de l’édition de 2023 et ses 187 000 personnes. Plus grand salon de jeux vidéo en France, l’événement célèbre les jeux en ligne, mais pas que. Cette année a ainsi donné le ton aux suivantes : l’ambition du salon est désormais de s’ouvrir à d’autres horizons.
Repenser le format
Malgré une industrie encore marquée par le passage de la pandémie en 2020 (l’édition de 2019 avait accueilli 317 000 visiteurs), la Paris Games Week reste un événement incontournable des amateurs et professionnels du jeu vidéo. Microsoft, Sony et Nintendo étaient de la partie pour cette édition 2024 et les stands des plus grands éditeurs attirent toujours autant de monde.
Cependant, pour Nicolas Vignolles, délégué général du Syndicat des éditeurs de logiciels de loisirs, « il faut tout repenser ». Inspiré par le succès des Jeux Olympiques de Paris et l’utilisation de la ville comme un immense terrain de jeu, Nicolas Vignolles rêve « d’un truc un peu de maboul, qui n’aura peut-être pas lieu, mais que j’aimerais tenter, avec un ticket multi-sites pour quatre ou cinq jours, qui donnerait accès à plusieurs lieux dans Paris, avec la capitale qui se mettrait aux couleurs du jeu vidéo et de la pop culture. »
Cette année, si l’on sortait des stands principaux, l’événement donnait à voir de nouveaux espaces dédiés à d’autres pratiques comme les mangas, le cosplay ou bien l’e-sport. Une première ouverture sur un salon plus en phase avec une pop culture globale dont les jeunes raffolent aujourd’hui.
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Convoiter la jeunesse
Pour attirer de nouveaux visiteurs, il est donc nécessaire de sortir des sentiers battus et de proposer un concept plus moderne et diversifié. L’organisation espère ainsi attirer aussi bien les amateurs de jeux vidéo classiques que ceux inspirés par les univers créatifs et culturels des éditeurs internationaux.
Le salon affiche notamment son ambition de devenir « le salon leader des 18-35 ans » d’ici 2030 et de montrer que l’e-game n’est pas réservé qu’à une poignée d’habitués. Preuve en est, les gendarmes sont aussi de la partie et proposent des expériences immersives au cœur d’une intervention du Raid. De quoi attirer des profils jeunes, curieux du jeu et du métier.
Nicolas Vignolles ajoute aussi « le jeu vidéo a besoin de reconnaissance, d’être mis tout en haut (…) On va sans doute refermer la PG un peu classique. » Rendez-vous pris donc, pour l’édition 2025 qui dévoilera très certainement de nombreuses surprises !
