L’hybridation des compétences : vers un nouveau mode d’apprentissage

En collaboration avec l'ISG – International Business School

Dans une ère marquée par une mutation constante des activités, d’une mondialisation des process, et de la digitalisation des services, de nombreuses formations proposées aux étudiants font appel à l’hybridation des compétences. Ainsi, les grandes écoles passent à un modèle qui met en avant la pluridisciplinarité des cursus.

 

L’hybridation des compétences, c’est quoi ?

En entreprise, un professionnel du marketing va devoir travailler avec des experts d’autres secteurs d’activité comme la finance, le commercial, ou encore la production et le service client. Pour y parvenir, il doit être capable de sortir de son cadre de référence et de sa zone de confort afin de dialoguer avec des personnes aux attentes et aux parcours et aux cultures très différents. Pour ce faire, de nombreuses écoles repensent leur modèle pédagogique en misant sur l’hybridation des compétences.

Développer des compétences variées tout en étudiant de nouveaux domaines de spécialité permet alors de créer des profils polyvalents et capables de travailler seuls ou en groupe sur des projets regroupant diverses spécialités. Outre les soft skills, les compétences personnelles, également valorisées dans le cadre de l’hybridation des compétences, les étudiants ont aujourd’hui la possibilité d’élargir leurs horizons et de découvrir de nouveaux univers et méthodes de travail.

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L’intérêt de cette stratégie est donc de s’affranchir des contraintes sociales pour créer de la valeur, mais aussi encourager le dialogue et favoriser la collaboration transdisciplinaire.

 

Comment mettre en place une hybridation des compétences ?

Le vouloir c’est bien, le faire c’est encore mieux. L’hybridation des compétences dépend de l’ADN même de l’école en question. Certaines ont ainsi des liens très étroits avec des écoles ou des universités partenaires qui permettent de créer un terreau favorable à l’hybridation. Mais au-delà du simple fait de se côtoyer, les étudiants de différentes cultures doivent aussi apprendre à travailler ensemble. Le travail en groupe facilite alors les échanges. Ce sont des temps d’échanges et de réflexion qui sont complémentaires des cours en commun.

Cette pédagogie est à mettre ne place dans les cursus de formation. C’est le cas par exemple à l’ISG International Business School. Cette dernière a mis en place de nombreux partenariats avec d’autres écoles d’ingénieurs ou écoles d’informatique du Groupe IONIS auquel elle appartient (EPITA, EPITECH, ESME), et propose aussi des nano certificats (cybersécurité, IA, chatbots, plateformes collaboratives, etc) et un parcours de master Management Ingénierie de la Tech.

L’hybridation, c’est aussi modifier les pratiques pédagogiques en mixant les périodes d’enseignement. Ainsi, dans un même cours, les étudiants peuvent bénéficier d’enseignements de différentes disciplines, par exemple un manager et un ingénieur sur les questions de transition énergétique, et en faisant travailler ensemble des profils d’étudiants de formations académiques et/ou de nationalités diverses.

 

Quels sont les enjeux d’une bonne hybridation des compétences ?

Pour les établissements de l’enseignement supérieur, l’un des premiers enjeux est de pouvoir trouver les compétences à hybrider qui vont correspondre à des métiers qui sont en pleine mutation. Les combinaisons sont alors multiples. La question est donc de bien identifier et anticiper les besoins réels des entreprises en termes de compétences sachant que les programmes de formation peuvent durer plusieurs années.

Le second enjeu est de pouvoir valider ces compétences hybrides. Il est important que les diplômés puissent attester de l’acquisition réelle de compétences hybrides aux entreprises. Il faut donc répondre aux exigences de plusieurs organismes de reconnaissance avec des standards très normés. Une modalité qui permet à l’étudiant d’ajouter à son CV des modules spécifiques à la carte.

Cette hybridation des compétences concerne de plus en plus l’ensemble des secteurs d’activités. Le portefeuille d’accords a été élargi progressivement à des disciplines très diverses : art, design, tourisme, communication, œnologie, architecture, sport, santé, expertise comptable, intelligence artificielle… L’offre la plus large de ces programmes hybrides se retrouve, de manière logique, dans les seconds cycles de spécialisation.

 

L’hybridation des compétences à l’international

Pour toutes les écoles, l’hybridation se joue aussi à l’international, permettant ainsi de doubler le mixage des savoirs avec celui des cultures et des compétences. Pour exemple, à l’ISG, l’international se vit au quotidien : possibilité de parcours intégralement en anglais, échanges académiques dans des universités prestigieuses, opportunités de doubles diplômes, expérience professionnelle grâce aux stages et missions export, campus multiculturel, pratique intensive des langues…

Quel que soit le parcours de formation, la maîtrise de langues et des environnements multi-culturels est par ailleurs une priorité à l’ISG. Les cours de langue (LV1 et LV2) permettent aux étudiants d’acquérir le vocabulaire professionnel indispensable à toute mobilité académique et toute carrière internationale. A noter que, pour tout bon échange, l’ISG accueille également de nombreuxétudiants étrangers pour leur période d’études en France.

 

Quelle place sur le marché du travail ?

L’hybridation des compétences est une vision de plus en plus recherchée par les entreprises. Les qualités engagées par ce type de formation sont utiles dans de nombreux secteurs d’activités. L’hybridation et la pluridisciplinarité permettent de faire face à l’émergence de nouveaux défis sociaux, industriels et géopolitiques, ainsi qu’à la transformation et à l’émergence de nouveaux métiers. De nombreuses études montrent que les profils hybrides ont une vision différente des profils traditionnels. Ils sont plus enclins à expérimenter, à tester et à s’intéresser à une grande variété de sujets.

L’hybridation des compétences peut même donner lieu à la création de nouveaux métiers, combinant alors plusieurs domaines qui sont parfois éloignés en termes de cursus. Pour évoluer dans une entreprise en pleine mutation, l’hybridation des compétences vise aussi à développer des compétences relevant des soft skills comme par exemple savoir se positionner dans un groupe de travail, comprendre le langage de ses interlocuteurs, avoir des outils communs pour la résolution de problèmes complexes…afin de permettre aux étudiants de travailler de manière opérationnelle au sein de groupes projet pluridisciplinaire.

Quoi qu’il en soit, à l’ère du numérique et de la mondialisation, le marché du travail n’est plus le même qu’auparavant. Ces acteurs sont alors de plus en plus en recherche de nouveaux talents polyvalents. Être capable d’évoluer dans un univers devenu lui-même hybride de bien des façons est un atout de taille aux yeux des recruteurs pour qui le savoir-être est devenu aussi important que le savoir-faire.

 

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