Oppenheimer, nouveau chef-d’œuvre de Christopher Nolan, est récemment sorti au cinéma. Un succès déjà fulgurant ! Et si vous ne le saviez pas, le film possède une particularité… En effet, ce dernier a été filmé dans une combinaison de photographies argentiques grand format IMAX comprenant, pour la première fois, des sections en photographie analogique noir et blanc IMAX. Kodak a ainsi créé une pellicule noir et blanc sur-mesure et en grand format pour la première fois de son histoire, afin de restituer des images d’une qualité inégalée.
Un film audacieux à découvrir
« Réalisée, écrite et coproduite par Nolan, la production d’Universal Pictures transporte les téléspectateurs dans le temps à l’un des événements les plus importants de l’histoire du monde alors que le physicien théoricien J. Robert Oppenheimer a dirigé le développement des premières armes nucléaires au monde dans le top secret de la Seconde Guerre mondiale. Projet Manhattan. D’une durée de trois heures, le film dépeint la vie d’Oppenheimer et offre une puissante exploration des complexités morales, des dilemmes et des conséquences des avancées scientifiques » peut-on lire sur le site de Kodak.
Une prouesse technique sans précédent
Le film, en plus de s’adapter aux cinémas du monde entier, est ainsi sorti dans divers formats de films analogiques, dont le film Kodak 70mm projeté en IMAX, en 70mm standard, et en 35mm.
« L’un de mes tout premiers appels téléphoniques a été à Kodak, demandant s’ils avaient des pellicules N&B grand format 65 mm. Je suis super fier du résultat et je sais qu’il provoquera beaucoup de discussions et de débats intéressants » a déclaré Hoyte van Hoytema, Directeur de la photographie du film Oppenheimer.
Une première pour Kodak, qui était encore dans l’incertitude après cet appel téléphonique, craignant de ne pouvoir créer la pellicule a temps pour le film. La marque a finalement fourni un prototype de film DOUBLE-X 5222 65mm, livré en bidons avec des étiquettes manuscrites à l’intérieur. Lors du tournage, cette collaboration est devenue, selon les mots du directeur de la photographie, « un processus d’ingénierie complexe ». Un véritable exploit, en soi !