La technologie se met, elle aussi, au service de la prévention du VIH et du combat contre les idées reçues qui y sont associées ! C’est d’ailleurs l’arme utilisée par AIDES à l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre le sida, qui a lieu ce jeudi 1er décembre. En effet, l’association s’allie à Snapchat pour lancer un Quiz Lens, faisant appel à la réalité augmentée !
Un quiz pour tester les connaissances des Snapchatters
Pour cette campagne, AIDES et Snapchat lancent un Quiz Lens permettant aux Snapchatters de tester leurs connaissances sur le VIH/sida. Mais aussi d’apprendre comment mieux se protéger et protéger les autres face au virus. La lens a d’ailleurs été développée de manière pro bono par Pl.ai, un studio spécialisé dans les technologies immersives.
Adam Proops, son Chief Operating Officer, affirme : « Pl.ai a immédiatement souhaité s’associer à Snap pour ce projet. Les plateformes sociales peuvent être des outils très efficaces pour favoriser le changement et la prise de conscience. Nous sommes très heureux de pouvoir utiliser nos compétences pour aider à démystifier et à éduquer les gens sur le VIH/SIDA. »
Ainsi, en ouvrant la lens, les Snapchatters sont invités à répondre aux questions en inclinant la tête, à droite ou à gauche, pour répondre « Vrai » ou « Faux ». Après chacune des interrogations, l’utilisateur obtient son résultat ainsi qu’une réponse plus complète. Puis, à la fin du quiz, le score de l’utilisateur apparaît et il est invité à se rediriger vers le site aides.org pour se renseigner davantage et faire un don.
Elodie Lambourde, Directrice communication et collecte chez AIDES, explique : « La journée mondiale de lutte contre le sida est l’occasion pour AIDES de rappeler que l’épidémie de VIH circule toujours en France. En collaborant avec Snap via la création d’une lens en réalité virtuelle, nous créons une expérience innovante. Et ce, pour sensibiliser une audience plus large et plus jeune que celle qui est traditionnellement exposée à notre campagne nationale de fin d’année. Cette expérience engage les Snapchatters qui en utilisant la lens, deviennent eux aussi des acteurs de prévention. Le but est de faire reculer l’épidémie de VIH et briser les idées reçues sur ce virus. »
Enfin, notons que la lens est également disponible depuis le profil public Association AIDES.
SnapPride au cœur de l’opération !
Cette campagne a été initiée par SnapPride. Il s’agit d’un groupe de ressources pour les employés de Snap qui se consacre à la création d’une communauté LGBTQ+ forte au sein de l’entreprise. Mais aussi à l’autonomisation des Snapchatters LGBTQ+. Le groupe se charge aussi de la formation des alliés sur la meilleure façon de soutenir la communauté LGBTQ+. Et ce, en partenariat avec AIDES ! Celle-ci est d’ailleurs la première association de lutte contre le VIH/sida en France – et en Europe – dont l’objectif est d’éradiquer la propagation du VIH en France d’ici 2030.
Paul-Maxime Sabas, Responsable de SnapPride EMEA chez Snap Inc. explique : « La réalité augmentée de Snap est un outil formidable pour éduquer les Snapchatters de façon ludique. Cela nous permet d’apporter des informations et des réflexions clés qui pourraient autrement être négligées. Grâce à cette expérience, Snap vise à sensibiliser et à mieux armer les Snapchatters contre le VIH/sida. »
Podcast
Notons qu’en 2022, Paul Sabas a encadré des jeunes LGBTQ+. Cela, dans le cadre de ses fonctions au sein du groupe SnapPride ! Il a aussi imaginé et géré l’exécution, dans le centre de Londres, d’un événement de réalité augmentée de pointe. Celui-ci était intitulé « Pride, Augmented ». Sans oublier qu’il a soutenu plusieurs ONG dans leurs efforts pour recruter de nouveaux bénévoles. Mais aussi pour sensibiliser à diverses causes et générer des dons.
Paul Sabas a même interviewé des artistes et des auteurs pour démystifier la bisexualité, et expliquer à quoi ressemble l’éducation des enfants LGBTQ+. Et ce, afin d’équiper et d’habiliter plus de 600 alliés. Il fournit des informations à l’équipe chargée des produits Bitmoji. Le but ? S’assurer que les Bitmojis sont aussi inclusifs que possible.
