L’arrivée de la réalité virtuelle est un véritable avènement pour les générations futures. Ce processus consiste à plonger une personne dans un monde parallèle numérique, créé artificiellement. Pour le plaisir des yeux, elle reproduit à l’identique le monde réel ou un univers totalement imaginaire pour une expérience à la fois visuelle, auditive et haptique, avec la production d’un retour d’effets. D’ici fin 2030, le marché de la VR se sera étendu dans de multiples secteurs tels que le médical, la culture, mais aussi la bourse… Et il devrait même atteindre les 51 milliards de dollars !
Mais alors à quoi faut-il s’attendre dans les mois et les années à venir ? La réalité virtuelle serait-elle l’avenir du jeu vidéo ?
La réalité virtuelle au cœur des jeux vidéo
De plus en plus présente dans le monde du gaming, la réalité virtuelle, ou VR, offre une vision du jeu totalement futuriste. Que ce soit sur PC sur téléphone et sur consoles de jeux, ce processus est marqueur d’une nouvelle ère pour l’industrie du jeu vidéo, mais aussi pour les joueurs.
De nombreuses entreprises telles que Samsung, Sony ou bien encore Google, sont sur le devant de la scène et ont été les précurseurs du casque VR. Munis de capteurs de mouvements, ils sont conçus pour s’adapter directement aux jeux vidéo et aux applications récréatives. L’expérience VR a ouvert un tout nouvel horizon au secteur du jeu vidéo grâce à un gameplay beaucoup plus immersif.
La réalité virtuelle a permis de redynamiser l’esprit créatif des “geeks”, de par ses infinies possibilités de jeu. D’ailleurs de plus en plus de joueurs filment leurs parties en VR et les diffusent sur les réseaux afin de partager leur expérience. Un bon exemple pour ce genre de nouvelle technologie ultra-réaliste, c’est le jeu Pokémon Go, qui a ouvert de nouvelles perspectives d’évolutions. On se souvient du succès de l’application en juillet 2016, et des rues bondées de joueurs à la recherche de leurs Pokémons préférés. 6 ans après sa sortie, le nombre de joueurs est toujours aussi impressionnant ! Elle recense 65 millions de dresseurs mensuels à travers le monde, Apple et Android confondus.
Pour les gamers, la réalité virtuelle est une véritable aubaine pour s’immerger entièrement dans leur jeu favori. D’ailleurs de plus en plus de joueurs préfèrent une immersion totale dans leurs jeux préférés. D’ici 2024 ce ne sont pas moins de 46 millions de casques qui seront mis en service !
Les jeux vidéo ont préparé le terrain
Sans nul doute, l’industrie du jeu vidéo a su évoluer aux côtés de la réalité virtuelle et a vu apparaître un concept futuriste : le metaverse. Le metaverse se définit comme un espace virtuel collectif et partagé entre les participants. De nombreux géants des jeux vidéo ont d’ailleurs déjà misé sur cette technologie de pointe, comme World of Warcraft ou encore League of Legends.
En totale immersion dans un monde virtuel, aussi appelé play-to-earn, l’objectif est de jouer pour gagner, et gagner pour continuer à jouer. En effet, chaque joueur a la possibilité de rendre son jeu interactif et de récolter de l’argent sous la forme de cryptomonnaie, s’il remporte la partie. De quoi rendre encore plus accro les passionnés.
La réalité virtuelle évolue à vitesse grand V, et propose de nouvelles sensations et mécaniques de jeu.
Les limites de la réalité virtuelle
Bien que distrayante et quelque peu sportive, la réalité virtuelle n’est apparemment pas adaptée à tout le monde. En effet (âme sensible s’abstenir), elle causerait des nausées auprès d’un grand nombre de personnes. Aussi appelée cyber-cinétose, cette maladie se définit par l’apparition de pâleur, d’une sensation de malaise, de troubles visuels, de maux de tête et de vomissements. En bref, le rêve se transforme en cauchemar ! Bien sûr, ce risque touche une infime partie de la population.
La réalité virtuelle ne présente pas un danger imminent, toutefois, elle peut avoir son lot de mauvaises surprises ! Lors d’une séance de jeu avec un casque, l’audio et la vidéo viennent bloquer partiellement l’environnement proche, et donc augmentent les risques de blessures ou de chutes. Il est important de prendre conscience de son environnement et d’avoir des repères pour ne pas se retrouver dans le salon du voisin ! Enfin, certains effets peuvent entraîner une fatigue oculaire et impacter sur le long terme les connexions entre l’œil et le cerveau.
Au-delà d’une limite physique, il faut prendre en compte l’accessibilité. Et oui, la VR ça coûte cher ! En effet, il faut compter au minimum 250€ pour un casque dit de « qualité ». Certaines marques telles que PlayStation proposent leur propre masque de réalité virtuelle pour 499€. Quant à Meta, son prix est de 349€. Un budget qui reste tout de même conséquent et pas accessible à tous les porte-monnaies.
Au fur et à mesure que les marques se sont déployées dans ce domaine, la qualité a augmenté et donc les prix aussi…
Podcast
Bien qu’elle présente quelques failles, la réalité virtuelle est un marché prometteur et offre de multiples possibilités de déploiement. Notamment grâce au metaverse, véritable écosystème à part entière qui laisse entrevoir un monde nouveau. Un monde numérique intéressant à découvrir, que l’école Efrei propose d’apprivoiser au travers de ses formations d’ingénieurs et d’experts du numérique.
« La majeure en réalité virtuelle offre une expérience éducative et professionnelle sans précédent. Au cœur de cette discipline passionnante, les étudiants explorent les mondes virtuels et acquièrent des compétences essentielles en conception, développement et utilisation de technologies immersives. Grâce à des cours innovants sur la modélisation 3D, la programmation, la psychologie de l’immersion, et bien plus encore, les apprenants sont préparés à façonner l’avenir », explique Faten Chakchouk, Responsable de la majeure Imagerie et réalité virtuelle à l’Efrei.
Il poursuit : « Les atouts de cette majeure sont multiples : elle permet de maîtriser les outils de pointe utilisés dans des domaines variés tels que le jeu vidéo, la formation médicale, la simulation industrielle, et la création artistique. De plus, elle favorise la pensée créative, la collaboration, et la résolution de problèmes, en mettant l’accent sur l’innovation technologique et le potentiel de transformation de la réalité virtuelle dans notre société. Plus précisément, la majeure aborde les nouveaux défis qui se présentent lors de la création de modèles numériques et de rendus interactifs, avec des applications dans des domaines tels que le design industriel, le patrimoine culturel, la médecine, le design urbain et l’animation. »
Précisons que l’ingénieur de la majeure IRV est avant tout un ingénieur en Informatique qui est en plus :
- Créatif : fait preuve d’une grande imagination pour trouver une solution technique ;
- Spécialisé : dans les technologies de la réalité étendue.
« Grâce à une équipe pédagogique reconnue, constituée d’enseignants experts du domaine très engagés, cette formation, aide les étudiants à devenir des experts des technologies interactives 3D et de la réalité étendue en connexion avec le monde professionnel et académique », conclut Faten Chakchouk, Responsable de la majeure Imagerie et réalité virtuelle à l’Efrei.
Pour en savoir plus sur Efrei, rendez-vous sur sa page dédiée !
