Entre démarche éthique, greenwashing et réelle volonté de changement, difficile de s’y retrouver. The Good Company et Goodeed nous éclairent.
L’histoire s’imposerait d’elle-même. Les urgences climatiques, sociales, économiques, la responsabilité assignée aux entreprises, les élans impulsés par la loi PACTE et par les débats sur les « entreprises à missions », tout cela plaiderait en faveur de l’inéluctable avènement de la communication « for good », portée par des entreprises appelées à devenir « citoyennes » voire « politique »» (Pascal Demurger, L’entreprise du XXIème siècle sera politique ou ne sera plus, Editions de l’Aube, 2019).
Alors, dans un monde où de plus en plus de marques communiquent sur leurs engagements sociaux, économiques et environnementaux, comment ces messages sont-ils réellement perçus par les consommateurs ? Quels sont les leviers qui fonctionnent et quels sont les écueils à éviter ? La publicité peut-elle être une force constructive ? Peut-elle être porteuse de changements positifs sur le plan social et environnemental ? La communication « for good » est-elle efficace ?
Pour tenter de répondre à ces questions, The Good Company et Goodeed dévoilent les résultats de l’étude d’opinion menée par l’institut de sondage Viavoice auprès de 1000 Français, intitulée « L’Observatoire du Goodvertising ».
Les résultats de cet « Observatoire du Goodvertising » réalisé par Viavoice pour The Good Company et Goodeed révèlent des enseignements :
- en termes d’acceptabilité : 83% des Français estiment que la communication « for good » est une bonne chose et 84% estiment que c‘est le rôle des entreprises et des marques de le faire.
- en termes de leviers de conversion : loin d’être uniquement communicationnels, ces leviers relèvent de l’action mais également des conceptions de société. En effet les consommateurs se montrent sceptiques et attendent au delà du discours des vraies preuves : seuls 23% des Français estiment que la communication « for good » correspond à la réalité de ce que font les entreprises et les marques et la moitié des Français (49%) estiment qu’il s’agit le plus souvent de « greenwashing »