Un jeu vidéo d’horreur attendu pour 2024 et intitulé The store is closed, vient de s’attirer les foudres du géant IKEA ! La raison ? L’évidente ressemblance des décors virtuels avec l’aménagement de l’enseigne suédoise. Et ce, sans avoir eu son accord préalable !
Un extrait éloquent
Dans le trailer de ce jeu, le joueur apparaît dans un décor ressemblant comme deux gouttes d’eau au magasin suédois : « Vous êtes vous déjà perdu dans l’un de ces grands magasins de meubles ? Eh bien, j’ai été bloqué dans l’un d’eux pendant des jours, et j’ai eu l’impression que ça allait durer pour toujours. J’ai essayé de trouver de l’aide mais… Il y a quelque chose qui ne tourne pas rond… » indique le personnage.
Ce dernier doit alors se cacher et devra combattre des zombies qu’il décrit comme étant « de plus en plus agressifs », notamment en détruisant des meubles pour se construire des armes. Afin de survivre, il devra par conséquent explorer le magasin de fond en comble, dans l’espoir de trouver la sortie…
Podcast
Un succès temporaire
Propulsé grâce à une campagne de financement participatif dont l’objectif initial était de récolter 11 600€, le concept du jeu a finalement permis de récolter plus de 61 000€ ! Malgré ce franc succès du côté du public, IKEA ne semble pas partager cet engouement.
The Store is Closed's Kickstarter is almost half funded!!https://t.co/BDaVHG3KC5 pic.twitter.com/05CBunzTKe
— Ziggy (@ZiggyGameDev) September 6, 2022
Jacob Shaw, développeur du jeu, a en effet reçu un courrier des plus perturbants. Celui-ci indique : « Notre client a appris que vous développiez un jeu vidéo, The store is closed, qui utilise, sans l’accord de notre client, des indices associés aux célèbres magasins IKEA ».
En effet, les extraits du jeu montrent aisément la frappante ressemblance avec l’enseigne suédoise : entre une enseigne à quatre lettres jaune sur fond bleu, des employés portant des t-shirts jaunes à rayures bleues, ou encore de la PLV « Swedish meat », il serait difficile de passer à côté de cette évidence…
L’enseigne de meubles a par conséquent laissé dix jours au créateur pour changer la donne et retirer toute ressemblance avec sa marque. Fort heureusement, grâce au budget récolté, il sera certainement moins complexe pour Jacob Shaw de changer de décor.
Affaire à suivre…
