Quels sont les fondamentaux du schéma de la communication ?

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Un schéma de la communication est une représentation de type schématique de tous les éléments requis pour établir une situation de communication. Pour concrétiser cette définition, nous faisons le point sur le schéma de la communication dicté par Riley et Riley, et présenté en 1959.

Ce modèle est valable pour tout type de communication (machine-machine, homme-homme, homme-machine, homme-animal, etc.). Nous expliquerons également de manière brève la perception de Lasswell à ce sujet.

 

Le schéma de la communication selon Riley et Riley

1. L’émetteur

Comme son nom l’indique, c’est celui qui se voit responsable de l’émission d’un message dans une situation de communication.

En effet, sa fonction est de transmettre l’information, que cela soit par écrit ou par le biais d’un autre moyen permettant de communiquer. Une société, une association, un organisme, une collectivité… sont tous des émetteurs. Ces derniers occupent un rôle important dans le schéma de communication.

2. Le récepteur

C’est celui censé assurer l’écoute et la réception du message après qu’il a été énoncé (dans le cas d’un message oral). Cette réception peut prendre plusieurs formes en fonction de la nature du message. Le récepteur est donc la cible de l’émetteur et peut être un client ou un prospect, par exemple.

À l’image de celui qui émet le message, celle qui le reçoit occupe une place tout aussi importante dans un schéma de communication.


Événement



3. Le message

Le message fait l’objet du contenu qui va être transmis par un l’émetteur et reçu par le récepteur. Il peut prendre plusieurs formes : écrit, oral, non verbal, paraverbal, etc. Sans message, on ne peut pas parler d’un schéma de communication, sa fonction est alors vitale.

4. Le média

Le média, ou le canal de manière plus globale, désigne le support au moyen duquel un message est transmis. Un canal peut faire l’objet de presse, du web ou d’autres. D’ailleurs, le terme media est l’équivalent latin du mot français “intermédiaire”. Là encore, le média sait se rendre indispensable dans plusieurs situations de communication.

5. Le code

Pour pouvoir transmettre un message comme il se doit, la personne qui émet le message et celle qui le reçoit doivent en connaître le code. En effet, l’émetteur est la personne qui code le message, le récepteur est celui qui le décode.

Par exemple, la compréhension d’un message émis en allemand demandera au destinataire de parler allemand. Pour cette situation, parler le même langage ou avoir un langage commun sert du code qui garantit la bonne compréhension du message.

6. Le bruit

Le bruit regroupe tous les éléments ayant tendance à perturber une communication. C’est l’exemple du bruit de la rue au moment de discuter avec quelqu’un, d’une qualité de papier médiocre qui entrave la lecture d’un texte, et bien d’autres. Le bruit peut même affecter la qualité du langage et du code de manière plus globale.

7. Le feedback

Le feedback n’est autre que la réponse du destinataire au message de l’expéditeur. C’est ce qui permet en effet au récepteur de passer du mode passif au mode actif pour qu’il devienne également émetteur. Le feedback peut prendre plusieurs formes en fonction, encore une fois, de la nature du message.

Par exemple : renseigner des informations et les envoyer via un formulaire sur un site internet est un feedback. Répondre l’émetteur au téléphone est un feedback également.

8. Le contexte

Le contexte se dit de l’environnement qui abrite une communication. Par environnement, on entend le lieu, les rapports sociaux entre l’émetteur et le récepteur, le moment durant lequel se déroule une situation de communication, etc.

Les auteurs ont inclus le contexte dans leur modèle de schéma de la communication du fait de la fonction qu’il assume. En effet, il s’agit d’un élément influant sur les membres de toute situation de communication. La façon avec laquelle ils voient, pensent et jugent change. Pour cause, ces membres font naturellement partie intégrante des groupes primaires sociologiques. Par exemple : amis ou famille.

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Crédit Photo : Pexels / Anna Shvets

 

Le modèle de Lasswell pour la communication de masse

Par définition, la communication de masse désigne les techniques utilisées pour transmettre des messages à un vaste public.

Le psychiatre américain Harold D. Lasswell pointe que l’action de communiquer est loin d’être une transmission seule des messages / signes à travers un canal. Selon lui, c’est tout un processus qui se fonde sur l’influence et la persuasion.

Lasswell précise ainsi que communiquer suppose de répondre aux questions :

  • Qui ? : on fait référence à l’émetteur,
  • Dit quoi ? : on parle du message, c’est-à-dire du contenu transmis par l’émetteur,
  • Par quel canal ? : on cherche à savoir la technique utilisée pour la transmission du message,
  • À qui ? : on s’intéresse à l’auditoire qui écoute / lit / voit ; à un récepteur / destinataire en fonction de plusieurs critères dont l’âge et le sexe,
  • Quels effets ? : on veut savoir comment et de quelle manière l’auditoire a été influencé par le contenu d’une communication.

Si ce thème attise votre curiosité et que vous voulez en savoir plus, ne manquez pas ces nouveaux modèles de la communication participative.

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