Pratiquer un sport à haut niveau et poursuivre simultanément des études dans l’enseignement supérieur est tout à fait envisageable, mais nécessite un minimum d’organisation. En effet, il faut savoir concilier sur une même période des entraînements intensifs, des compétitions éprouvantes et des examens scolaires stressants. Discipline, passion, rigueur et réussite guident les étudiants athlètes qui doivent trouver une école leur permettant de mener de front le sport et leur cursus universitaire. Heureusement, de plus en plus d’écoles proposent des aménagements dans leurs cursus afin de préparer un diplôme reconnu tout en poursuivant sa vie de sportif professionnel.
L’importance de choisir des cursus souples et adaptés à son sport
Parce que le sport demande un gros investissement en temps et en énergie, il est important pour les athlètes de choisir l’école leur permettant de vivre pleinement leur carrière sportive tout en poursuivant des études supérieures. De plus en plus d’universités et grandes écoles favorisent l’accès en formation initiale et continue des sportifs de haut niveau grâce au statut SHN. Ce statut bien particulier se traduit par l’aménagement du cursus adapté aux obligations scolaires et sportives des étudiants. Grâce à un statut d’étudiant sportif de haut niveau, ces jeunes peuvent bénéficier d’un accompagnement personnalisé et des formations adaptées à la pratique de n’importe quel sport.
En effet, pratiquer un sport collectif ou individuel n’exige pas les mêmes aménagements : horaires des entraînements, déplacements à prévoir le week-end pour des compétitions, temps de récupération, parfois des blessures. Physiquement et mentalement, être étudiant sportif est une épreuve, certes, mais une épreuve qui peut se révéler au combien formatrice comme nous l’indique Léa Godard championne du monde WUKF chez les moins de 55KG et étudiante en droit.
« Après avoir commencé le karaté enfant, quand je suis arrivée au lycée je me suis entraînée énormément avec pour but d’intégrer l’équipe de France. C’est comme ça que je suis devenue sportive de haut niveau. Le sport et l’école sont devenus les éléments principaux de mes journées, de ma vie car ils formaient un pilier. La combativité, la précision et la rigueur que je mets dans le sport de haut niveau me permettent également d’être performante à l’école. En tant qu’étudiante, cela me forge à aller toujours plus loin et à être la meilleure personne possible », explique Léa Godard.
Conçues pour pouvoir s’adapter à tous les types de sport, de plus en plus d’écoles proposent des formations à distance pour que les élèves puissent avoir une organisation plus souple. Depuis que les méthodes d’apprentissage en e-learning ont fait leurs preuves, nombreuses sont les écoles proposant de suivre une licence ou un master en distanciel avec une formation de qualité et des contrôles continus.
Sportifs : la formation pour penser à l’après
Quand sonne l’heure de la retraite, la plupart des sportifs ont du mal à tourner la page, ils sont nombreux d’ailleurs bien souvent à rester en bord de terrain. Néanmoins, tous les sportifs ne deviennent pas tous coachs ou entraîneur ! Il est donc nécessaire de sécuriser sa future situation professionnelle en poursuivant des études. Il faut bien comprendre que « sportifs » n’est pas le métier de toute une vie et les athlètes finissent toujours par être confrontés au virage, parfois effrayant, de la reconversion professionnelle. À cause de la médiatisation des salaires astronomiques de certains sportifs dans une poignée de disciplines, l’imaginaire collectif associe le monde du sport de haut de niveau à un milieu où l’argent coule à flot. La quasi-totalité des sportifs gagnent convenablement leur vie, mais cela ne suffit pas à les mettre à l’abri pour le reste de leur existence !
D’autant que même si l’athlète de haut niveau est passionné par sa discipline, cela ne veut pas dire pour autant qu’il sera propulsé vers les sommets médiatiques et financiers. Une carrière sportive dure en moyenne entre 10 à 25 ans. Il faut donc préparer une reconversion de préférence avant la trentaine. Décrocher un diplôme reconnu comme un titre RNCNP par l’Etat ou une certification professionnelle par la FFP (Fédération de la Formation Professionnelle) est un gage d’employabilité pour les jeunes athlètes. L’obtention d’un diplôme reconnu est vectrice d’insertion professionnelle durable après la carrière sportive.
Le mix learning, la formation qui s’adapte à votre passion
Chez Icademie, les jeunes athlètes peuvent suivre des études supérieures en parallèle de leur carrière sportive. Un défi ambitieux facilité par un aménagement spécifique. Pour avoir une idée concrète de ce que propose l’école, prenons l’exemple de leur partenariat exclusif avec le mythique Rugby Club Toulonnais. Depuis l’an dernier, Icademie propose à tous les jeunes inscrits au centre de formation, et ce quel que soit leur niveau d’étude, une orientation personnalisée pour les aider à choisir la formation à distance la plus adaptée à leurs compétences et à leurs aspirations.
Banque, Webdesign, Marketing et Communication, Management, Ressources Humaines… Au total, l’école propose 10 formations pour se former à une large palette de métiers. Durant l’année, chaque jeune sportif est suivi pédagogiquement par un référent et bénéficie d’un accès à une plateforme d’e-learning complète (cours en replay, bibliothèque visuelle, préparation aux examens…). Accessibles 24h/24 et 7J/7, ces ressources permettent à chaque étudiant de responsabiliser en leur offrant une liberté d’organisation totale.
Spécialiste de l’e-learning depuis 2006, Icademie propose des parcours diplômants reconnus par l’Etat français et à l’international. Du Bac jusqu’au Bac+5, pour les jeunes athlètes comme pour les adultes en reconversion ou les demandeurs d’emploi, Icademie s’adapte à chaque profil.
C’est notamment le cas de Martin Sourzac. Âgé de 30 ans, ce footballeur professionnel depuis l’âge de 18 ans est actuellement en processus de reconversion chez Icademie depuis 5 ans.
JUPDLC : Pourriez-vous nous présenter rapidement les formations que vous avez suivies chez Icademie ?
Dès l’âge de 25 ans, j’ai décidé d’entamer et de préparer ma reconversion professionnelle, bien que cette idée me trottait dans la tête depuis un bout de temps. En tant que sportif pro, nous avons des périodes de récupération pour le corps. J’ai donc décidé de profiter de ces moments pour entamer une formation intellectuelle. C’est pourquoi, j’ai contacté Icademie afin de reprendre mes études. Ils ont tout de suite été à l’écoute et m’ont proposé de découvrir leurs formations. En 2018, j’ai obtenu un Bachelor BFA (Banque, Finance et Assurance). Par la suite, j’ai directement enchaîné sur un Master MSDE (Management et Stratégie de Développement International) avec une spécialisation en gestion de patrimoine. Actuellement, il ne me reste plus qu’à finaliser ma matière d’anglais afin d’être définitivement diplômé.
JUPDLC : Comment ces formations vous ont-elles permis de garder un équilibre entre vos études et votre parcours de sportif professionnel ?
Dans un premier temps, les formations chez Icademie m’ont permis de m’intéresser à autres choses qu’au football. J’ai découvert des nouvelles matières et des sujets d’enseignement passionnant. C’est essentiel pour préparer sa reconversion d’avoir une vision claire du champ des possibles qui s’offre à vous. Ensuite, j’ai pu choisir les sujets qui me convenaient le mieux et j’ai aussi fait des rencontres humaines très enrichissantes en dehors du monde du sport. C’est important de ne pas vivre en vase clos.
Podcast
JUPDLC : Pensez-vous que vous auriez pu concilier les deux dans une école qui propose des formations plus « classiques » ?
Le fait de pouvoir être à mon rythme, c’est-à-dire de pouvoir me connecter sur la plateforme en ligne quand je le souhaite est un véritable atout pour nous, les sportifs. En effet, avec la modification de nos emplois du temps et les déplacements hebdomadaires pour les compétitions, il est souvent très difficile de déterminer à l’avance nos disponibilités. Sans Icademie et sa formation en ligne je n’aurais pas pu avancer aussi efficacement dans ma reconversion. Ou alors j’aurais dû me résigner à sacrifier, en partie, soit ma passion, soit mon futur.
JUPDLC : Auriez-vous des conseils à donner à des plus jeunes étudiants sportifs concernant leurs futures reconversions ?
Selon moi, il est essentiel d’être curieux et de s’ouvrir à autre chose qu’à notre domaine sportif. Même si nous sommes bien sûr des passionnés avant tout, le fait de découvrir et d’apprendre permet de décompresser de nos impératifs de compétition et de se découvrir d’autres centres d’intérêt. Un autre point important est bien sûr l’après-carrière. Il est essentiel d’y penser à n’importe quel âge, car une blessure ou un manque d’opportunité peut malheureusement parfois arriver.
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