L’excès de plaisir auquel nous assistons aujourd’hui fait couler beaucoup d’encre. Car à l’ère où la technologie évolue à une vitesse vertigineuse, il semble légitime de s’alarmer à l’évocation de la « dopamine rapide ». Une tendance qu’on ne présente plus, et qui tire sa force de la vulnérabilité de la psychologie humaine, favorisant ainsi une addiction à toute source de récompense immédiate. Mais en parallèle, une autre tendance a émergé pour faire face à ce fléau : celle du jeûne de dopamine. Et c’est notamment le pari qu’a pris l’artiste Amy Plant, passant une semaine dans le noir total ! Une expérience sponsorisée par la MAIF et CTZAR.
Une semaine dans le noir !
Du lundi au dimanche inclus, Amy Plant n’a accès qu’à trois pièces : la chambre, l’entrée et la salle de bains. Elle n’a droit à aucune source de distraction, ni de lumière d’ailleurs… Elle peut uniquement utiliser un micro-ondes pour réchauffer ses repas, et écouter une playlist de dix musiques à travers un casque branché à un lecteur MP3. Mais seulement quand elle le « méritera » !
Le silence absolu fut à la fois éprouvant et saisissant pour Amy. Elle avoue : « j’ai l’impression d’être dans une pièce à l’extérieur du monde… en dehors de la réalité du monde. »
Se retrouver avec elle-même, sans distraction… Aurait-elle le courage et le pouvoir de le faire ? C’est ce qu’elle nous fait découvrir dans une vidéo de 15 min, où excitation et hésitation s’entremêlent.
Podcast
Rappelons que cette initiative vise à dénoncer notre besoin constant de boost de dopamine, que nous recherchons sans cesse dans nos téléphones, nos réseaux sociaux, nos jeux vidéo préférés, etc. Elle ouvre en effet la discussion sur notre relation à la technologie et à notre besoin constant de stimulation. De plus, elle rappelle l’importance de savoir s’en passer de temps en temps pour mieux se reconnecter avec soi-même et avec le monde qui nous entoure. D’ailleurs, la MAIF met à disposition sa plateforme Numérique Éthique pour informer le public sur les enjeux du numérique, dont la problématique de la « dopamine rapide » et de l’addiction qui en résulte.
Pour en savoir plus sur CTZAR, rendez-vous sur sa page dédiée !
