Le mal-logement, en particulier des enfants, on en connaît tous l’amertume. Trouver un refuge, d’abord contre les tempêtes de la vie, puis pour se loger décemment, devient de plus en plus compliqué pour les personnes en situation de précarité financière.
Heureusement, en réponse à ce triste phénomène, des associations redoublent leurs efforts pour redresser la situation. C’est le cas de la Fondation abbé Pierre qui change de nom mais pas de combat. Elle prend d’ailleurs la parole à travers un film émouvant, signé FRED & FARID Paris. Sa volonté ? Renforcer la solidarité dans la société pour aider à lutter contre cette problématique.
Les enfants aussi souffrent du mal-logement
Dans la continuité du film rappelant sa détermination à poursuivre son combat, la Fondation abbé Pierre, qui change de nom, lance sa campagne de sensibilisation d’hiver, toujours accompagnée de Fred & Farid Paris.
Cette année, la prise de parole est centrée sur une réalité alarmante : le mal-logement des enfants. En effet, en France, plus de 2 000 enfants vivent à la rue, un chiffre qui s’élève à 400 000 à l’échelle européenne. Ce qui ne laisse pas insensible.
Dans ce contexte, FRED & FARID a pris le temps d’imaginer un court-métrage des plus saisissants. Ce dernier nous immerge dans les sentiments d’humiliation et de désespoir qui chagrinent les personnes en situation de précarité, en particulier les enfants.
Le film se conclut sur une note d’espoir avec l’accès à un logement stable, portant un message clair : « Retrouver un logement, c’est faire grandir l’espoir. »
Notons que cette approche cinématographique que développe la Fondation depuis plusieurs années déjà, se déploie ce 20 novembre. Le court-métrage est en effet diffusé sur les plateformes digitales et dans la newsletter de la Fondation. Un vaste plan média en 60, 30 et 15 secondes est par ailleurs déployé en TV et sur les réseaux sociaux.
Une campagne d’affichage saisissante
Une campagne d’affichage autour de trois visuels est déployée, capturant une facette de la vie d’enfants en situation de mal-logement.
Les accroches jouent sur les lieux communs de l’enfance (les devoirs, les cauchemars, traverser la rue), et ce que vivent ces enfants en situation de précarité. Ces visuels feront l’objet d’un dispositif d’affichage massif, incluant de l’affichage extérieur comme digital.
Christophe Robert, sociologue et délégué général de la Fondation Abbé Pierre avoue : « Ce choix de campagne est doublement nécessaire ! D’abord, nous sommes face à une urgence sociale. Dans un pays confronté à la difficulté de faire des choix de société, protéger et accompagner des enfants en grande détresse ne peut pas faire débat. On est là aux fondements de l’humanité et de la fraternité. Par ailleurs, la Fondation ne cesse depuis des années de faire des propositions pour sortir de cette situation inacceptable. Il faut bien mesurer que si la France dénombre plus de 2 000 enfants sans domicile, ils sont 400 000 à l’échelle de l’Europe. La sonnette d’alarme doit sonner, vite. »
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