De plus en plus de jeunes aspirent à étudier à l’étranger. Que ce soit pour améliorer leurs compétences linguistiques ou leur employabilité, pour acquérir une expérience internationale, gagner en indépendance et maturité ou simplement découvrir une nouvelle culture. En effet, selon Les Chiffres clés – La mobilité étudiante dans le monde de Campus France (juin 2022), 103 161 étudiants français sont partis en mobilité internationale en 2019, soit une augmentation de 26% en 5 ans. Mis entre parenthèses en raison de la crise sanitaire, les résultats repartent aujourd’hui de plus belle. Dans le top 10 des destinations privilégiées, on compte le Canada, la Belgique, le Royaume-Uni, la Suisse et l’Espagne, puis, l’Allemagne, les Etats-Unis, les Pays-Bas, la Roumanie et l’Australie. Mais, encore faut-il bien anticiper son voyage pour pouvoir le concrétiser et éviter les imprévus !
Préparer son départ à l’étranger pour ses études peut être une expérience passionnante, mais cela nécessite également une bonne organisation. C’est pourquoi, l’équipe pédagogique de l’ESIEA et celle de J’ai un pote dans la com vous partagent 5 conseils pratiques afin de partir en toute sérénité.
1. Choisir une destination et un programme d’études adaptés
Avoir l’idée de partir c’est bien, passer à l’action c’est mieux. Et cela passe d’abord par le choix de la destination. Renseignez-vous ! Choisissez votre pays d’accueil en fonction de votre formation, vos objectifs (professionnels comme personnels), vos affinités mais aussi votre budget (le coût de la vie n’est pas le même d’un pays à l’autre). Fort de son réseau international, l’ESIEA est en mesure de proposer à ses étudiants des cursus au sein de 68 universités partenaires, dans 29 pays différents dont l’Allemagne, l’Argentine, le Canada, la Corée du Sud, l’Australie ou encore la Turquie. Cette expérience peut ainsi prendre la forme d’un semestre, mais aussi d’une mission humanitaire ou d’un stage international ! Dans le premier cas, il est important de se renseigner, en amont de son départ, sur le niveau linguistique nécessaire pour pouvoir suivre les cours. Pour ce faire, il suffit de vérifier les degrés de certificats exigés par l’établissement d’accueil et plus précisément par la formation visée.
Vous devez surtout vous informer auprès de l’équipe des Relations Internationales de votre établissement, pour avoir un maximum d’informations sur les exigences de mobilité internationale pour le diplôme que vous visez, sur les partenariats qui existent et sur les prérequis selon les programmes.
« À l’ESIEA, des séances d’information sur notre offre de programmes/destinations à l’international sont organisées dès la rentrée en septembre. Puis, nous organisons une grosse journée, notre « International Day », où nos partenaires internationaux viennent rencontrer nos étudiants et leur parler de vive voix des opportunités. C’est un moment riche en échanges et très fort dans la vie de l’école ! », explique Gloria Fuertes, Coordinatrice Internationale au sein de l’ESIEA. Elle ajoute :« Nous filtrons les candidats par rapport à leur maîtrise d’anglais, par exemple, car la plupart de nos partenaires institutionnels dispensent leurs enseignements en anglais. Nous veillons à ce que les jeunes soient en condition de réussite de leur programme. »
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2. Inscription, papiers d’identité, mutuelle, visa… Un bon check-up administratif s’impose !
S’informer sur les formalités administratives n’est pas une option. Assurez-vous d’avoir les documents nécessaires (et à jour) pour votre séjour ! Visa étudiant, passeport, assurance, responsabilité civile, contrat d’assistance (rapatriement sanitaire, assistance juridique…), etc. Pour en savoir plus et identifier les conditions d’entrée sur un territoire, vous pouvez consulter le site officiel de France Diplomatie ou celui de l’ambassade du pays de destination. Côté université, les diplômes, les attestations linguistiques ou encore des lettres de recommandation peuvent être demandés. Pensez à vous renseigner sur les bourses étudiantes et les potentielles aides financières également ! Il n’est jamais trop tard pour vérifier votre éligibilité.
« Le programme Erasmus+ finance des milliers de mobilités en Europe tous les ans« , détaille Clara Saldarriaga, Chargée de mission Relations Internationales pour l’ESIEA.« Erasmus+ finance des périodes d’études mais également des stages. Les différentes régions de France proposent également des aides à la mobilité internationale. Ces dispositifs varient de région en région, il faut s’informer auprès du conseil régional où la famille est domiciliée, mais également auprès de celui où le jeune poursuit sa scolarité. »
3. Un check-up santé aussi !
Vérifiez les conditions sanitaires en amont ! Moyens de contraception féminins, ordonnances, attestations demandées, vaccins obligatoires… Certains pays sont plus précautionneux depuis la crise du Covid. Ainsi, un rendez-vous chez le médecin (généraliste ou spécialisé) est plus que recommandé. De même, il est important de vérifier sa couverture santé avant de partir. Typiquement, au cœur de l’Union Européenne, la Carte européenne d’assurance maladie vous permettra de bénéficier d’une prise en charge pour les soins médicaux. Elle se commande très facilement sur le site Ameli.fr. Toutefois, si vous sortez du cadre européen, vous devrez peut-être souscrire à une assurance et mutuelle adaptée.
4. Prévoir un budget
Établissez un budget prévisionnel ! Vous partirez l’esprit plus tranquille, en ayant un ordre d’idée. Pour ce faire, vous devez tenir compte de vos revenus mensuels durant la mobilité (2, 3 mois, 1 an) selon vos différentes sources de financement (bourses, aides, économies, salaires…) et identifier les coûts obligatoires (billets d’avion, loyer, frais universitaire si applicable, transports en commun, courses…). Et tout ça en tenant compte du coût de la vie quotidienne, qui encore une fois diffère d’un pays à un autre. Renseignez-vous sur Internet, sur les réseaux sociaux et interrogez des étudiants déjà partis ou des alumni.
« Nos alumni jouent un rôle très important auprès de nos étudiants en mobilité. Nos alumni expatriés accueillent les étudiants sur place, par exemple à Bangkok ou à Montréal, et leur servent de mentors », commente Gloria Fuertes.
Pour mieux gérer son portefeuille, un passage chez votre banquier s’impose également. En effet, à toutes vos dépenses « quotidiennes » s’ajoutent les frais bancaires (taux dans le pays en question, frais en cas de dépassement…) mais aussi vos abonnements français en cours. LiveBox, salle de sport… Pensez à les suspendre. De même, un VPN sera peut-être nécessaire pour pouvoir regarder vos séries et films sur Netflix, Disney+… Et s’il en existe des gratuits, les payants sont les plus performants. Enfin, prêtez attention à votre forfait mobile. De nombreux opérateurs téléphoniques proposent des forfaits bloqués pour l’étranger, ou bien internationaux pour éviter les mauvaises surprises. Dans un cas comme dans l’autre, il vous faudra vous renseigner. Notons que de nombreuses applications existent comme N26, Bankin’, Linxo, mais aussi Revolut, pour gérer au mieux son budget sur place, et dépenser en toute sérénité.
5. Se créer un réseau et sociabiliser
Sortir de sa zone de confort n’est pas toujours évident. À l’inverse, cette situation peut susciter des craintes et de l’appréhension, notamment sur son intégration. En amont ou sur place, renseignez-vous sur la vie étudiante au sein du campus international ! Les clubs, les associations, les évènements, les activités sportives, les visites, le système de « buddy » (qui consiste à avoir un étudiant mentor tout au long de son séjour à l’étranger)… Cela facilitera les rencontres. Par ailleurs, si vous étudiez avec des camarades de votre institution d’origine, il est judicieux de former un groupe de discussion entre vous (sur WhatsApp par exemple) pour vous entraider. Néanmoins, il est important de se diriger vers les étudiants locaux, pour les travaux de groupe comme les activités extra-universitaires. De façon générale, il existe diverses applications, dont Meetup, pour former une petite communauté avec des individus qui vous ressemblent, avec les mêmes centres d’intérêt et qui souhaitent partager de bons moments entre pairs. C’est, encore une fois, un bon moyen de bien s’entourer et de faire de nouvelles connaissances étrangères de toutes origines. En plus d’améliorer vos compétences linguistiques et votre adaptabilité, cela vous ouvre à de nouveaux horizons. Vous pouvez d’ailleurs commencer, avant votre départ, à sociabiliser avec des personnes déjà sur place, via ce genre de plateformes.
Il est également intéressant – pour son portefeuille comme pour sa vie sociale – de trouver un job étudiant en parallèle de sa formation. En effet, après avoir pris connaissance de votre planning, vous pouvez envisager un travail d’appoint, les soirs ou les week-ends. À ce titre, il existe de nombreux sites partenaires permettant de trouver un job, ou un site, comme Indeed, LinkedIn ou encore MyInternshipAbroad. Il est aussi possible de demander auprès de votre université une aide pour trouver un emploi. D’ailleurs, de nombreuses écoles proposent de travailler au sein même des locaux, pour l’accueil, l’administratif, ou encore les espaces réfectoires. Notons que cet argent pourrait ainsi vous permettre de visiter le pays et découvrir les villes voisines durant votre échange !
« Le départ à l’international est souvent source de stress chez les jeunes et également dans les familles. Tout le monde est forcé de quitter sa zone de confort, de se confronter à de nouvelles situations, à l’inconnu… Mais il faut prendre un peu de hauteur et se dire que même si cette expérience n’est pas toujours simple à vivre, elle apportera une richesse extraordinaire : gain de confiance en soi, autonomie, une plus grande adaptabilité, et surtout des échanges humains inoubliables », conclut Clara Saldarriaga.
Vous avez maintenant toutes les clés en main pour préparer au mieux votre séjour afin d’étudier à l’étranger !
Pour en savoir plus sur l’ESIEA, rendez-vous sur sa page école dédiée !
