Yomoni et Brainsonic annoncent une campagne de publicité d’envergure avec la légende Michel Polnareff. Le leader de la gestion d’épargne en ligne a collaboré avec l’agence afin d’imaginer une campagne 360°, à travers laquelle se rejoue la fable de la cigale et de la fourmi.
Le second degré, une stratégie qui paye
« S‘il avait mieux épargné, Michel Polnareff n‘aurait pas à faire la pub de nos solutions d‘épargne » : un claim qui ne manque pas d’envergure ! Véritable icône internationale, Michel Polnareff sera bien l‘image de Yomoni pour l‘année à venir. Et il ne s’agit pas de son sosie, comme l’on peut le voir dans le film produit par Henry et réalisé par Adrien Armanet.
« C’est la première fois que j’accepte de me prêter à l’exercice d’une publicité. Le second degré assumé du message et le fait qu’on me demande de jouer le rôle d’un Michel Polnareff de fiction m’ont beaucoup amusé. Le réalisateur, Adrien Armanet, a réalisé un spot à l’humour ciselé, presque british, qui rend cette campagne de publicité iconoclaste et décalée » déclare ainsi l’artiste, le seul, le vrai.
Une première fois publicitaire pour Michel Polnareff
Michel Polnareff apparaît ainsi dans son premier film publicitaire, malmené par un annonceur au logo omniprésent et dans lequel le chanteur démontre un fantastique sens de l’autodérision. « Le concept consistait à tenir ce discours de vérité crue, presque brutale qui tranche radicalement avec ce qu’on a l’habitude de voir entre les marques et leurs égéries. Dans le film, on arrive même à obtenir de délicieux petits instants de malaise » racontent Sébastien Combemale et Thomas Audoin, directeurs de création chez Brainsonic.
« Cet humour anglo-saxon est peu présent dans la publicité et l’est encore moins dans le secteur financier, très consensuel. Avec ce film, porté par le talent de Michel Polnareff, nous envoyons un message de modernité et d’audace tout en affichant notre sérieux » Précise Tom Demaison, directeur de la communication de Yomoni.
Une opération qui n’aurait pas pu voir le jour sans le concours des équipes de Warner Music France (Parlophone) avec l’agence We Are 360 qui ont accompagné Michel Polnareff dans cette aventure publicitaire.
Décryptage : une campagne audacieuse et pleine de créativité
Pour un acteur du secteur financier, il n’est pas simple de manier l’humour avec tant de souplesse. En effet, la campagne affiche un ton décalé et surprenant, pour un sujet qui lui est, très sérieux, puisqu’il s’agit de l’argent. Un pari tenu pour Yomoni, qui vient de fêter le milliard d’euros d’encours, et de son agence Brainsonic. Cerise sur le gâteau : Michel Polnareff plein d’autodérision, jouant son propre rôle au beau milieu d’un décor brandé de toute part, faute d’avoir mieux géré son épargne en amont. Un pari réussi qui, on l’espère, permettra d’accroître la visibilité de Yomoni. En tout cas, pour Michel Polnareff, c’est tout vu : « On ira tous chez Yomoni, même moi ».
B2B Talks
Entretien avec Tom Demaison, Directeur de la communication chez Yomoni
JUPDLC : Tout d’abord, pouvez-vous nous parler de Yomoni ? Quels services proposez-vous ?
Tom Demaison : Yomoni est le leader de la gestion d’épargne en ligne. Nous proposons de l’épargne plus digitale, plus responsable, plus simple. Notre offre revisite les produits traditionnels du marché (PER, PEA, assurance-vie, compte titres…) en les augmentant de la puissance de la technologie et des ETF, le tout pour un minimum de frais ! Avant que vous ne posiez la question : les ETF (Exchange Traded Funds) sont des outils financiers qui permettent d’investir sur les marchés en répliquant la performance d’un indice boursier comme le CAC40 ou le S&P500.
JUPDLC : D’où vous est venue l’idée de vous lancer dans l’épargne en ligne sur le territoire français ?
Tom Demaison : Le gérant d’épargne est très populaire aux Etats-Unis ! Sébastien d’Ornano, le Président actuel et fondateur de Yomoni voulait importer ce modèle en France. La grande majorité des foyers américains ont un acteur bancaire pour les accompagner sur la « banque au quotidien » et un gérant d’épargne pour les investissements.
Il fallait importer ce modèle en France. C’est que Sébastien et ses cofondateurs ont fait en 2015 avec une proposition de valeur alignée sur les besoins des épargnants : frais bas, efficacité et simplicité.
JUPDLC : Vous venez d’atteindre le milliard d’euros sous gestion, avec plus de 50.000 clients. Quels sont vos objectifs à long terme ?
Tom Demaison : Notre ambition c’est d’être le partenaire de l’épargne long terme des Français. Nous travaillons au quotidien pour que l’épargne soit un sujet beaucoup plus présent dans la vie des Françaises et Français.
Épargner le plus tôt possible devrait être une discipline pour nous tous et l’éducation financière pourrait même avoir sa place dans les écoles. Notre objectif est de devenir une référence, une évidence pour tous les Français lorsqu’ils pensent épargne.
JUPDLC : Pourquoi choisir vos produits d’épargne plutôt que ceux proposés par une banque standard ?
Tom Demaison : Nous avons essayé de supprimer tous les irritants que vous pouvez connaître dans votre banque. C’est d’abord plus simple et plus digital : pas besoin de se déplacer auprès d’un conseiller qui change trop souvent : tout se fait à distance sur smartphone ou ordinateur. Nous sommes disponibles par chat, visio, sur Whatsapp ou encore par téléphone.
Ensuite, nous essayons de proposer des solutions d’épargne qui se démarquent de la concurrence par leur efficacité. Alors bien sûr les performances passées ne présagent pas de celles du futur mais pour vous donner un chiffre, depuis 2015 et à profil de risque équivalent, notre gestion pilotée bat environ 97 % des fonds traditionnels. Nous avons un comparateur sur notre site dédié qui source ces chiffres. Enfin, les frais sont les plus bas possibles. Nos solutions sont accessibles dès 1000€ et pour nos solutions investies en ETF, et nos frais maximums annuels sont de 1,6 % par an.
JUPDLC : Dans le cadre de cette campagne, pouvez-vous nous parler de la collaboration avec le réalisateur Adrien Armanet ?
Tom Demaison : C’est Brainsonic qui nous a mis en relation avec Adrien. Nous nous sommes rencontrés physiquement pour la première fois lors de l’anniversaire de Michel Polnareff à l’Accor Arena ou ce dernier et ses équipes ont eu l’incroyable gentillesse de nous inviter. Le courant est immédiatement passé ; Adrien ayant l’intelligence et la finesse de concilier les envies de l’annonceur sans rogner sur son sens artistique, qui fait tout le sel du spot.
La suite est très simple, Adrien Armanet et Michel Polnareff ont échangé ensemble, entre artistes. Le tournage s’est déroulé sous la direction d’Adrien qui a parfaitement orchestré la journée afin que Michel Polnareff se sente dans les meilleures dispositions et en confiance. Adrien porte d’ailleurs en lui cet humour un peu british, avec le recul, c’était vraiment la personne la mieux placée pour réaliser cette publicité !
Entretien avec Sébastien Combemale et Thomas Audoin, Directeurs de création chez Brainsonic
JUPDLC : Pour cette nouvelle campagne, vous vous êtes inspiré d’une fable. Laquelle ? Pouvez-vous nous parler de ce choix créatif ?
Sébastien Combemale et Thomas Audoin : Nous avons rejoué le thème universel de la cigale et la fourmi, réinterprétée pour l’occasion par une cigale absolument formidable.
Le cœur de l’idée c’est le claim : « S’il avait mieux géré son épargne, Michel Polnareff n’aurait pas à faire la pub de nos solutions d’épargne ». Ensuite, ce qui nous a amusés, c’est d’avoir une égérie un peu perdue, qui se demande ce qu’elle faisait au beau milieu de tous ces logos. Il y en a jusque sur son dos ! On a même placé sur sa veste les pin’s des récompenses financières reçues par Yomoni en 2023, c’était donc très drôle.
JUPDLC : Pourquoi avoir choisi Michel Polnareff comme vedette de cette campagne ?
Sébastien Combemale et Thomas Audoin : Nous avons choisi cet artiste étant donné qu’il s’agit d’une légende, qu’il a un côté cigale et qu’il est l’un des très rares, à ce niveau de notoriété, à avoir suffisamment d’humour et de sens de la provocation pour accepter un tel projet.
JUPDLC : D’un point de vue stratégique, quel est l’intérêt d’utiliser l’image d’une célébrité au sein d’une campagne publicitaire ?
Sébastien Combemale et Thomas Audoin : Lorsque l’on manque de notoriété, s’appuyer sur celle d’une égérie est toujours un choix intéressant. Mais ça peut aussi être un piège pour l’annonceur ! Dans le cas de Yomoni, on a essayé d’éviter le piège en mettant le paquet sur le branding.
JUPDLC : Aviez-vous auparavant travaillé avec un acteur de l’épargne ?
Sébastien Combemale et Thomas Audoin : L’année dernière nous avions réalisé la campagne « Et paf le prêt » pour Orange Bank, mais ce n’était pas de l’épargne, c’était du prêt, rigoureusement l’inverse.
JUPDLC : Quel est l’intérêt de l’utilisation du ton humoristique pour un annonceur provenant d’un secteur « sérieux » comme l’est Yomoni ?
Sébastien Combemale et Thomas Audoin : L’intérêt, c’est de se faire remarquer dans un secteur en effet un peu frileux, même s’il y a quelques contre-exemples. Nos clients Yomoni avaient envie de faire parler d’eux. J’espère que ce sera le cas. Ce qui est sûr, c’est qu’ils ne nous ont jamais freinés dans nos propositions. Ils ne font pas partie de ces annonceurs qui disent « j’adore, mais notre cible ne comprendra jamais ». Pour sortir une bonne campagne, il faut une bonne idée et un bon client !
Pour en savoir plus sur Brainsonic, rendez-vous sur sa page dédiée !
