À l’occasion des Cannes Lions 2025 toute l’équipe de J’ai un pote dans la com s’est mobilisée pour vous faire vivre le festival comme si vous y étiez. Tout au long de la semaine, nous sommes allés à la rencontre de personnalités issues du monde de la pub pour qu’elles nous partagent leurs insights sur cet événement phare, et leur vision des tendances qui façonnent – et façonneront ! – le secteur. Ces interviews réalisées avec le soutien de MEDIA FIGARO vous offriront une variété de regards et d’éclairages sur cette édition.
À l’occasion du Cannes Creator Breakfast, organisé par les équipes de J’ai un pote dans la com et ses partenaires, nous avons rencontré Agathe Auproux, qui vient de lancer son agence d’influence : Agatyou. Nous revenons avec elle sur cette matinée mettant à l’honneur la creator economy, ainsi que sur les ambitions de son agence niçoise.
JUPDLC : On est aujourd’hui au Cannes Creator Breakfast. Comment s’est passée cette matinée pour vous ? Quelle est l’ambiance ?
Agathe Auproux : C’est ma première fois aux Cannes Lions. À l’occasion du Cannes Creator Breakfast, on rencontre tous les acteurs du monde du marketing d’influence : agences, médias, professionnels du secteur – dont je fais partie.
C’est très intéressant de voir qu’au sein de ce grand événement qui célèbre la publicité et le marketing, on intègre enfin – grâce à J’ai un pote dans la com et à ce petit-déjeuner – toute l’industrie des créateurs, des talents, du marketing d’influence.
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JUPDLC : Vous êtes co-fondatrice d’agence. Quelle a été la démarche ? Quelle initiative portez-vous et quel message aimeriez-vous faire passer ici à Cannes ?
Agathe Auproux : Avec Agatyou, on s’est installés sur la Côte d’Azur parce que je connais bien ce milieu, et je sais que le secteur est très saturé à Paris. En région, on manque encore de relais de confiance. Les talents qui ne sont pas parisiens ont peu d’accompagnement, notamment sur les nouvelles questions juridiques qui entourent l’influence, et sur lesquelles on a légiféré récemment. Il est essentiel de promouvoir une influence responsable et d’apporter un vrai soutien aux talents que l’on représente.
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JUPDLC : Que retiendrez-vous de cet événement ?
Agathe Auproux : J’espère qu’il y aura une seconde édition l’an prochain. Le panel d’invités était très intéressant : il y avait non seulement des agences, mais aussi des représentants d’instances qui encadrent l’influence. On a pu échanger avec des membres de l’UMICC, de l’ARPP… Ce sont des instances très importantes pour nous aider justement à naviguer autour de la nouvelle loi sur l’influence et à faire de notre métier quelque chose de beaucoup plus sain et, encore une fois, beaucoup plus responsable.
