Nancy accueillera dès 2026 un nouveau mode de transport : l’Urbanloop

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Alors que les initiatives pour favoriser la transition énergétique se multiplient, un projet a particulièrement retenu notre attention. Il s’agit de l’Urbanloop, un véhicule public, autonome et électrique. Un nouveau prototype a d’ailleurs été dévoilé par l’entreprise éponyme, qui en a profité pour annoncer le lancement de ce transport en commun dans la ville de Nancy, dès 2026. Avant ça, il sera testé à Paris, lors des Jeux Olympiques et Paralympiques. Sa promesse ? Parcourir un kilomètre en une minute pour un centime ! Cap sur cet ambitieux projet !

 

L’Urbanloop : un système de transport urbain très novateur

L’Urbanloop est un nouveau système de transport en commun, autonome, électrique et sur rails. Il utilise également l’Intelligence Artificielle (IA). Grâce à tous ces atouts, celui-ci entend révolutionner la mobilité urbaine de demain !

Développé en 2017, Urbanloop est le fruit d’un partenariat entre onze écoles d’ingénieurs de Lorraine INP et plusieurs entreprises de la région Grand Est. Au total, pas moins de 200 étudiants ont été mobilisés ! Mais aujourd’hui, le projet a largement dépassé les bancs de l’Université. En effet, Urbanloop compte une douzaine de salariés et prévoit de recruter sept ingénieurs dès septembre, d’après son Président, Jean-Philippe Mangeot. Et pour cause ! « Ce véhicule électrique sans batterie doit répondre aux besoins de la transition écologique et énergétique », explique-t-il.

Comment se présente ce nouveau véhicule ? Une capsule fait 1m de large, sur 3m40 de long et 1m68 de haut ; l’idée étant de prendre le moins de place possible sur la voie publique. Elle a pour vocation d’accueillir :

  • deux adultes ;
  • une personne à mobilité réduite et son accompagnateur ;
  • deux enfants et un adulte ;
  • un adulte et son vélo.

Accessible à tous, l’Urbanloop ambitionne de parcourir un kilomètre en une minute pour un centime ! À ce titre, ce projet a déjà établi un nouveau record, en 2021. En Meurthe-et-Moselle, à Tomblaine, la capsule a bouclé deux tours sur une piste aménagée, soit un kilomètre, pour une consommation d’énergie dérisoire de 0,05 kWh. Ce qui revient à dépenser 47 centimes par kilomètre. Et ce, à une vitesse de 52 km/h.

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Crédit photo : Urbanloop

En juillet 2022, cet ambitieux projet franchit une nouvelle étape ! Un nouveau design de la capsule est en effet dévoilé, à la suite d’un vote sur les réseaux sociaux. Notons qu’il sera utilisé pour le premier prototype industriel.

 

Un atout de la mobilité nancéienne

La dernière version de l’Urbanloop a été présentée au public nancéien, à l’occasion du départ de la 7ème étape du Tour de France (le 1er juillet dernier). Prometteur, ce système de transport a conquis la métropole de Nancy, qui a décidé de l’intégrer dans son plan de mobilité dès 2026 !

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Crédit photo : Urbanloop

Ainsi, la première ligne de capsules autonomes sur rails et en libre-service, reliera le nord de Nancy à l’est. Ou plus précisément, la commune de Maxéville au futur Palais de justice. Ce dernier s’installera sur les rives de la Meurthe, sur l’ancien site industriel d’Alstom. Évidemment, l’Urbanloop sera « interconnecté » avec le réseau de transports en commun déjà existant.

Le coût d’une telle installation est estimé entre10 et 20 millions d’euros, par Christophe Choserot, Vice-président de la métropole en charge de la recherche et l’innovation et Maire de Maxéville. Inutile de préciser que ce projet très compétitif est salué par beaucoup. Grâce à cet investissement, « Nancy se situe à la pointe de l’innovation mondiale », clame Mathieu Klein, Maire de Nancy, à l’occasion de la révélation de la nouvelle capsule, sur la Place Stanislas. « Nous allons être la première métropole au monde à faire d’Urbanloop un mode de transport de la vie quotidienne des habitants. »


Événement



Une démonstration lors des prochains Jeux Olympiques et Paralympiques

En attendant ce déploiement, les plus curieux pourront tester ce nouveau véhicule à Paris en 2024 ! À l’occasion des Jeux Olympiques et Paralympiques, l’Urbanloop reliera en effet le vélodrome de Saint-Quentin-en-Yvelines au centre nautique de Montigny-le-Bretonneux. Ce trajet comptera ainsi 2,2 km de rails, 3 stations et pas moins de10 capsules.

À travers cette expérimentation, les équipes du projet comptent recueillir les avis du grand public afin d’améliorer leur système – avant sa mise en service officielle – et affiner leur savoir-faire. Jean-Philippe Mangeot, Président Urbanloop, précise : « l’objectif est de se confronter à la réalité ». Il ajoute que cette démonstration est aussi un moyen de « prouver qu’on peut le faire ».

Notons également que la grande compétition sportive que représentent les Jeux, est une incroyable vitrine ! Ce coup de projecteur permettra, peut-être, de séduire d’autres villes françaises et mondiales.

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Crédit photo : Urbanloop / Grand Est

Alors que la transition énergétique est initiée, ce projet est sans aucun doute à suivre de près !

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