Il y a quelques mois, nous apprenions que YouTube allait prochainement interdire les bloqueurs de publicités. Si jusque-là, cette restriction était réservée aux États-Unis, cette fois-ci la France est concernée ! On vous explique.
Les AdBlockers dans la ligne de mire de Youtube
En juillet dernier, on apprenait que YouTube souhaitait interdire les bloqueurs de publicité. En effet, l’objectif du leader de la vidéo en ligne était de pouvoir continuer à nous proposer du contenu gratuitement. Mais sans l’affichage de spots publicitaires, cela pourrait rapidement devenir problématique, voire impossible. C’est pourquoi la plateforme appartenant à Google a fait le choix d’interdire les AdBlockers après trois vidéos visionnées.
Le processus de restriction se fait alors en trois étapes. Un premier message d’avertissement s’affiche pour demander à l’internaute de désactiver son bloqueur de publicités. Une deuxième notification apparaît ensuite pour l’avertir d’une possible restriction de la vidéo qu’il souhaite visionner. Enfin, un dernier message s’affiche pour prévenir l’internaute qu’il ne respecte pas les règles de la plateforme et qu’il se voit donc refuser l’accès complet.
Événement
Des internautes en colère ?
Si jusque-là, ce test était surtout mené aux États-Unis, les premiers retours sur le territoire français ne se sont pas fait désirer. Ce mardi matin, un internaute sur Reddit a posté une image du message d’avertissement concernant les AdBlockers sur YouTube.
YouTube explique que les bloqueurs de publicités ne respectent pas les conditions d’utilisation de la plateforme. Deux choix s’offrent alors aux utilisateurs : autoriser YouTube Ads ou s’abonner à YouTube Premium.
Si la majorité des commentaires expriment une certaine frustration face à cette nouvelle restriction, certains rappellent que ce processus est là pour une raison. À titre d’exemple, voici la réponse de Sulfamide sur Reddit : « Il faut arrêter de croire qu’on peut consommer du contenu culturel gratuit à l’infini. C’est un mauvais réflexe qui rentre dans la surconsommation. La production ça a un coût, et tout le contenu de YouTube pour moins de 20€ par mois, c’est très bon marché. »
