Les trottinettes électriques en libre-service ne font pas l’unanimité. Si cette mobilité douce et partagée a séduit un grand nombre d’utilisateurs rapidement, elle a aussi fait émerger de nouvelles problématiques de sécurité. Si bien que la Mairie de Paris hésite à mettre fin à ce service dès février 2023. La décision devrait être prise d’ici quelques jours. En attendant, la communauté Dott agit ! Un utilisateur a en effet lancé une pétition, largement relayée, y compris par l’opérateur.
Une pratique jugée dangereuse
Aujourd’hui, la ville de Paris compte 1,2 million d’utilisateurs de trottinettes en libre-service, pour 15 000 engins en circulation. Le succès de cette mobilité est donc indéniable. Elle fait même partie intégrante de l’offre de transports de la capitale, selon 9 Parisiens sur 10. Et pour cause ! Ce mode de transport possède de véritables avantages. Il réduit le nombre de voitures en ville, il permet de se déplacer facilement et rapidement, il est accessible… Bref, les trottinettes électriques réinventent nos déplacements.
Et pourtant ! Si les trottinettes s’imposent dans l’espace public, elles sont aussi une source d’inquiétude. Typiquement, elles sont associées aux stationnements gênants, aux trottoirs encombrés, au non-respect du Code de la route, à une vitesse de conduite dangereuse, à une augmentation du nombre d’accidents… Si bien que les élus de gauche et du centre demandent de ne pas renouveler les contrats de Lime, Tier et Dott, en février 2023 à Paris. Là où les élus de droite préconisent un meilleur encadrement des usages, à l’image d’autres villes européennes (immatriculer les trottinettes, étendre les zones limitées à 10km/h, aménager des aires de stationnement dédiées…).
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Les meilleurs porte-parole des trottinettes partagées : ses utilisateurs
Dans ce contexte incertain, Dott s’adresse aux meilleurs ambassadeurs des trottinettes électriques : ses utilisateurs. Pour ce faire, l’opérateur partage une pétition en ligne, lancée par l’un de ses amateurs. Des changements sont possibles et chacun a sa propre raison de défendre ou de vouloir garder ce mode de transport à Paris. L’entreprise invite donc le plus grand nombre à partager cette pétition via les réseaux sociaux ou des articles.
