Votre première année d’études ne se passe pas comme vous l’aviez imaginé ? Le contenu des cours n’est pas comme vous l’attendiez ? Cela ne correspond pas à votre projet professionnel ? Ou alors ça ne vous intéresse tout simplement pas ? Pas de panique, vous n’êtes pas seul ! Selon une note du ministère de l’Enseignement Supérieur, 1 élève sur 5 se réoriente au cours de la première année d’études supérieures. Changer de voie en cours d’année n’est ni un échec, ni un drame : il existe une multitude de raisons de vouloir changer d’orientation, et encore plus de façons de le faire. Suivez le guide !
Pourquoi se réorienter n’est pas une mauvaise chose ?
La première chose à retenir est que se réorienter lors de sa première année d’études n’est pas un échec ou un aveu de faiblesse. Il y a de multiples raisons de vouloir changer d’orientation après quelques mois d’études : désillusion quant au contenu de la formation, inadéquation de celle-ci avec votre projet professionnel, manque d’intérêt flagrant pour la discipline choisie… Parfois, on a tout simplement opté pour une mauvaise option, ou alors on a changé d’avis entre-temps : dans tous les cas, on sent très rapidement que la voie que l’on a prise ressemble étrangement à un cul-de-sac !
La meilleure décision à prendre est alors de suivre son instinct et d’envisager de se réorienter. S’obstiner par fierté ou par dépit n’est pas une solution viable : si on a le sentiment qu’on fonce dans le mur, il ne faut pas hésiter à s’écouter et à redresser la barre au plus vite. S’orienter après le bac n’est pas facile, et il est tout à fait normal de changer d’avis après avoir tenté un choix qui se fait parfois par défaut. Et dans ce cas-là, notre cœur reste notre meilleure boussole.
Aurélie Palin Saint-Agathe, Responsable Promotion et Concours de l’ISCOM, explique : « Si vous avez commencé une formation après l’obtention de votre baccalauréat et que vous sentez qu’elle ne vous convient pas, à ISCOM nous avons mis en place la rentrée décalée pour vous permettre de nous rejoindre dès Janvier sans perdre une année de formation. »
Et puis, toute expérience est bonne à prendre : les quelques semaines ou mois passés dans la formation choisie initialement sont certainement porteurs d’enseignements. Parmi les matières étudiées et les cours reçus, il y a forcément des notions que vous pourrez utiliser plus tard dans votre nouvelle vie !
Se poser les bonnes questions
Une fois que la décision de se réorienter est prise, il faut alors faire le maximum pour faire (cette fois-ci) le bon choix. Si vous avez eu un flash et un coup de foudre pour une discipline particulière au cours de votre première année, le choix se fera tout naturellement. Pour les autres, il faut d’abord se poser les bonnes questions !
Après avoir écouté son instinct et s’être rendu compte qu’on n’aimait pas le cursus initialement choisi, il est temps de creuser et de comprendre pourquoi. Il faut alors prendre du recul et se concentrer sur ce qui n’a pas marché : est-ce le contenu des cours ? Le rythme ? L’encadrement ? Autre chose ? En dressant la liste des choses qui vous ont déplu, vous pourrez faire le portrait-robot de la formation qu’il vous faut.
N’hésitez pas également à prendre conseil autour de vous ; auprès de votre établissement actuel et de son équipe pédagogique par exemple, ou encore auprès de votre entourage, que ce soit famille ou amis. Échanger de votre projet avec d’autres personnes va vous permettre d’avoir des points de vue différents et un recul supplémentaire sur la situation. Mais n’oubliez pas non plus que vous restez le seul maître à bord, et que c’est pour vous-même que vous devez décider !
Contacter quelqu’un qui étudie dans la formation que vous envisagez de rejoindre peut s’avérer être également une bonne solution : vous pourrez alors directement lui poser vos questions et avoir un retour concret et exhaustif sur celle-ci.
Dans tous les cas de figure, il est important d’attaquer ce virage avec envie et motivation, afin de mettre toutes ses chances de son côté pour réussir ce nouveau départ !
Comment bien s’orienter ?
Une fois que vous savez précisément pourquoi vous souhaitez vous réorienter et où vous voulez aller, il est temps d’étudier les différentes possibilités de le faire.
Si vous voulez changer de voie et intégrer un nouveau cursus en 1re année de l’enseignement supérieur, il faudra déposer sa candidature sur Parcoursup, la plateforme d’admission dédiée. Vous devrez alors présenter un dossier complet (relevé de notes du bac, lettre de motivation, etc.) comme pour une rentrée « classique », ainsi qu’une attestation ou fiche de suivi détaillant votre projet de réorientation. À noter que certains établissements préfèrent gérer les réorientations en interne et qu’il est donc parfois possible d’éviter de repasser par Parcoursup.
Une première possibilité de réorientation est offerte par les rentrées décalées. Certains BTS publics et certaines écoles privées permettent de rejoindre leur cursus en début d’année civile. C’est le cas de ISCOM, qui offre la possibilité aux étudiants en cours de réorientation de rejoindre l’école en janvier.
Magali Guiramand, Directrice de la communication & Business development de ladite école, détaille : « L’accompagnement et l’orientation sont des valeurs fortes au sein de notre école. Le temps que nous offrons avec la rentrée décalée nous permet de vous orienter au mieux et de vous aider à ne pas perdre une année de formation quand cela est encore possible. Il n’y a pas de honte à changer de cursus pour en rejoindre un qui vous plaît réellement ».
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Du côté des universités publiques, des dispositifs spéciaux existent également pour proposer une solution sur-mesure aux étudiants qui souhaitent se réorienter. L’université de Strasbourg met à disposition par exemple un cursus spécial nommé « Tremplin réussite », spécialement mis en place pour aider les étudiants à valoriser au mieux leur année de réorientation.
L’alternance offre également une belle façon de rebondir sans attendre la rentrée suivante. Des formations en alternance sont accessibles en cours d’année, et il est souvent possible de signer un contrat d’alternance jusqu’au mois de décembre. Une solution qui permet de mettre un pied dans le monde du travail, et d’affiner un peu plus, au passage, votre projet professionnel.
Si la situation est encore confuse et que janvier semble être une échéance trop proche, il reste possible de convertir ce qu’il reste de l’année scolaire d’une manière différente mais tout aussi enrichissante. Vous pouvez utiliser ce temps libre pour préparer un concours, prendre une année sabbatique, travailler et mettre de l’argent de côté, voyager et apprendre une langue étrangère… Il n’y a pas de mauvais choix !
Pour être sûr au maximum d’être prêt pour la rentrée suivante, vous pouvez également visiter les nombreux salons qui existent et profiter des journées portes ouvertes des écoles pour mieux comprendre leur mode de fonctionnement et voir s’il est adapté au vôtre. Et si vous savez où vous voulez aller, vous pouvez toujours vous immerger dans votre future formation en vous documentant, afin d’arriver avec un petit temps d’avance à la rentrée prochaine.
Vous l’aurez compris : les possibilités de se réorienter sont donc nombreuses, et la fameuse « année perdue » n’existe pas. L’important est de se poser les bonnes questions avant de se réorienter, de choisir soigneusement sa prochaine destination et de prendre ce nouveau départ avec une motivation décuplée !
Si vous n’êtes pas passionné par ce que vous faites depuis la rentrée et que vous souhaitez rejoindre le monde de la communication, du marketing, du digital, de l’événementiel ou encore de la création, alors rejoignez ISCOM dès janvier 2022 !
Pour en savoir plus sur l’école ISCOM et ses formations, rendez-vous sur sa page dédiée !
