Les contenants beauté de Chanel deviennent plus vertueux ! En effet, la maison française a confié la conception de ses bouchons à Sulapac. Il s’agit d’une entreprise finlandaise proposant des emballages alimentaires et cosmétiques bioéthiques et biodégradables. L’objectif de Chanel ? Réduire son empreinte écologique et renforcer sa responsabilité sociale.
L’environnement à l’honneur
On le savait depuis octobre dernier, Chanel a tissé un partenariat avec Sulapac. Le but était en effet de préparer au lancement de la nouvelle ligne de skincare N°1 de Chanel. Sulapac s’était engagée dans la conception d’un couvercle à 91% de matériaux biosourcés. Ceux-ci provenaient de ressources renouvelables.
Pensée pour honorer la Crème revitalisante, la composition du couvercle fait appel aux copeaux de bois certifiés FSC, c’est-à-dire de bois conforme aux procédures de gestion durable des forêts.
Le couvercle se compose en plus de coques de graines de camélia « upcyclées ». Pour information, l’upcycling est une forte tendance de l’économie circulaire qui entend l’utilisation du vieux pour la production du neuf. Le but ? Un produit final plus qualitatif qui jouit d’une plus-value.
Ce n’est pas au hasard que la maison française de luxe a choisi le camélia pour la conception écologique du packaging. La plante est aussi bien l’ingrédient phare de cette nouvelle ligne que l’emblème historique de la marque !
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Un challenge sensoriel
L’utilisation du camélia dans la conception du capot de la crème N°1 de Chanel n’était nullement évidente. Il fallait challenger la nature hydrophile de cette plante pour garantir un couvercle résistant à la chaleur et à l’humidité. C’est la seule solution pour que Chanel réussisse son packaging écologique.
« Le camélia est un matériau intrinsèquement hydrophile, ce qui signifie qu’il absorbe fortement l’eau. Notre première grande mission était de développer un matériau biosourcé qui contient des écorces de graines de camélia et qui est capable de résister à la chaleur et à l’humidité », confirme Sulapac.
Une quarantaine d’essais devaient être réalisés avant d’aboutir à la recette idéale du matériau. La maison de luxe voulait à tout prix conserver les caractéristiques sensorielles de ses produits tout en adoptant une attitude écoresponsable.
« Chaque détail a été longuement pensé, y compris la qualité sensorielle de la matière, sa résistance aux variations de chaleur, le son unique de la fermeture du pot, la sensation dans la main et la profondeur de la finition satinée mate gravée du double C iconique », pointe Chanel.
« J’ai été fascinée de voir à quel point la marque était déterminée dans sa volonté de conserver les caractéristiques sensorielles de ses produits tout en réduisant son empreinte environnementale », pointe Piia Peltola, la responsable R&D de Sulpac.
