À l’occasion de la Journée Internationale contre l’homophobie, la transphobie et la biphobie. Aides et son agence Strike se mobilisent en faveur des personnes LGBTQI+. Et ce, pour demander aux pouvoirs publics de leur assurer l’accès aux droits et à la santé.
« Les propos LGBTPQIphobes tuent, protégeons-nous ! »
Les discours réactionnaires portés par des mouvements d’extrême droite, ainsi que par certaines organisations et personnalités transphobes, trouvent aujourd’hui un écho aussi important que scandaleux dans la presse. Ainsi, une étude menée par l’Association des Journalistes Lesbiennes, Gay, Bi-e-s, Trans révèle que la moitié des articles traitant de transidentité en a une approche approximative ou erronée, et qu’un sur quatre est même anti-trans.
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Ainsi, la Journée internationale de lutte contre les LGBTQIphobies, le 17 mai, sonnera le départ de la saison des marches des fiertés. Car comme chaque année, dans de nombreuses villes de France, les militants de AIDES défileront pour faire valoir l’accès aux droits et à la santé des personnes LGBTQI+. Cette année, derrière le mot d’ordre « Les propos LGBTPQIphobes tuent, protégeons-nous ! », Aides met face à leurs responsabilités l’État, les médias et les personnalités politiques auteurs ou responsables des relais de déclarations haineuses qui éloignent les publics visés du soin. L’association dénonce vigoureusement la banalisation actuelle des propos LGBTQIphobes, visant particulièrement les personnes trans et les chemsexeurs.
Cette libération de la parole transphobe et homophobe est d’autant plus inquiétante qu’elle s’inscrit dans un contexte d’augmentation des cas de transphobie, selon le Rapport sur les LGBTIhobies en 2022 – SOS Homophobie et, plus largement, des actes anti- LGBTQI+. Ces derniers étant en hausse de 28 % entre 2020 et 2021 selon le Ministère de l’Intérieur.
Notons que ces visuels sont à découvrir sur l’ensemble des réseaux sociaux de Aides, et seront accompagnés de la production d’une série de goodies par les associations locales.
