Vous avez peut-être déjà entendu parler du deepfake, cette technique de synthèse multimédia qui repose sur l’intelligence artificielle. Avec elle, il est désormais possible de superposer des fichiers vidéo ou audio existants sur d’autres fichiers vidéo ou audio. Il est donc très simple de combiner un visage avec un corps différent…
Une menace qui prend de l’ampleur
Et cette nouvelle pratique n’est pas sans danger. En effet, l’on assiste à de nombreux détournements, dont certains à caractère pornographique. D’autre part, l’on peut trouver des vidéos qui semblent réelles mais qui sont en fait montées de toutes pièces, y compris sur la plateforme Twitch.
Il est donc possible d’attribuer certains discours ou paroles à certaines personnes, alors qu’il ne s’agit que de deepfake, et que ces personnes n’ont jamais tenu ces propos. Un véritable fléau qui peut très vite entacher l’image des personnes dont l’identité a été volée.
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Twitch prend les devants
Face à ce phénomène, Twitch a pris de nouvelles mesures. En effet, en janvier 2023, le streamer Atrioc a partagé son écran en direct et, dans l’un de ses onglets, des vidéos pornographiques deepfake mettaient en scène de célèbres streameuses dont Pokimane, streameuse gaming et youtubeuse.
Twitch a ainsi réitéré sa volonté de combattre les contenus deepfake à caractère pornographique déjà interdits sur la plateforme, et a annoncé la mise en œuvre de sanctions immédiates dès la première infraction constatée allant à l’encontre de ces règles.
De plus, la plateforme a décidé d’organiser divers ateliers en live, animés par Zara Ward, responsable de la Revente Porn Helpline, afin de sensibiliser les utilisateurs à propos du deepfake pornographique.
