A l’heure où la question du contrôle parental pour réguler les séries et films visionnés par les enfants est sur la table, il nous a paru opportun de (re)partager une campagne saisissante du CSA (Conseil Supérieur de l’Audiovisuel), signée dentsuMB Paris.
« Ce qu’ils regardent, ça nous regarde »
En 2018, 43% des 11-13 ans déclarent avoir déjà accédé à des contenus choquants. Mais ils expriment difficilement leurs troubles après avoir vu ces contenus, soit par peur d’être réprimandés soit par peur de moqueries de la part des copains. Pourtant, plus grave encore que le fait de voir des images choquantes, c’est la trace laissée dans l’esprit des enfants qui peut avoir des conséquences. Les aider à mettre des mots sur ce qu’ils ressentent est donc primordial.
Face à ce constat inquiétant, le CSA – aujourd’hui appelé Arcom – a décidé de prendre la parole pour non seulement réaffirmer la raison d’être de la signalétique jeunesse mais aussi inciter au dialogue. Dans ce but, elle a confié sa campagne de sensibilisation à l’agence dentsuMB Paris, suite à un appel d’offres public.
Ainsi, ladite campagne est portée par 2 films et 2 spots radio, mettant en scène une petite fille et un adolescent racontant les images choquantes qu’ils ont pu voir et leurs conséquences. Ces monologues emplis d’émotion sont une représentation irréelle de ce que les enfants pourraient dire à leurs proches si on les aidait à s’exprimer.
Des affiches – téléchargeables par les collectivités territoriales, les mairies et les écoles – ont également complété le dispositif. De même, la campagne renvoyait vers le site du CSA, sur lequel trois vidéos tutorielles indiquaient comment protéger les enfants (signalétique jeunesse, contrôle parental, dialogue avec les enfants).
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