La pub après le coronavirus imaginée par un jeune créatif de 24 ans

A l’instar des autres secteurs économiques, la publicité n’est pas épargnée par la crise sanitaire que nous vivons aujourd’hui… Bien que le déconfinement soit annoncé en date du 11 mai prochain, la suite des évènements n’est pas moins certaine. Agences, régies, annonceurs, freelances, producteurs… tous les acteurs de l’univers de la communication tentent tant bien que mal d’appréhender ce futur.
Ce même futur qui semble si proche mais également si lointain… Ce futur qui intrigue. Ce futur qui fait peur… Mais aussi ce futur plein d’espoir. Un futur de conscience collective, de respect, l’éthique. Nous sommes entre potes dans la com alors il nous est permis de rêver à un futur meilleur.


Pour ça, nous avons échangé avec Antoine, jeune concepteur-rédacteur de 24 ans. Plein de fougue, il nous dépeint alors le portrait de la publicité en 2022 :

« Finalement, être confiné, ça donne du temps.
Alors maintenant, j’ai du temps, j’ai le temps d’imaginer le monde de la pub après le confinement :
– 18 juillet 2022 –
Ça fait deux ans que la pandémie est finie.
Les marques qui ont rendu service pour aider dans la lutte contre la pandémie ont été récompensées en capital sympathie, crédibilité et chiffres d’affaires.
Du coup, tout le monde veut rendre service maintenant. Les annonceurs sont investis à fond pour faire bouger leur marque et le maître mot est « transparence »
En agence de pub, on se régale.
Les lessives bios sont vraiment bios, alors on peut faire des stunts avec des lavoirs géants dans la seine.
Les producteurs d’oeufs ont tous leurs poules qui gambadent en plein air alors on a fait un compte Instagram à une poule qui publie une story de son oeuf tous les jours.

Podcast


On vient de finir d’écrire un spot de 30 secondes pour une marque de prêt-à-porter qui lance sa ligne de vêtement 100% recyclée. D’ailleurs je ne comprends toujours pas pourquoi mon DC à rejeté l’idée avec les ratons laveurs qui discutait sous-vêtement, mais bon… certaines choses ne changent pas.
Les catalogues de streaming sont clairement devenus notre nouveau terrain de jeu. Ils sont devenus gratuits parce qu’il y a de la pub dedans et pour le moment c’est bien contrôlé : 5 minutes par film, 3 minutes par série avec des quotas pour empêcher les marques de « matraquer »
Mais ce n’est que le début et j’ai vraiment hâte de voir comment les choses vont évoluer. »

Une vision plutôt utopiste mais qui pourrait bien se réaliser si les marques continuent leur travail d’introspection. Et si l’éthique devait le nerf de la guerre ?
Et si la RSE n’était pas qu’un simple buzzword mais une vraie prise de position ? Et si nous, marques, annonceurs, agences, faisions du mieux, du bien, du bon…

Pour ceux qui souhaitent échanger avec Antoine, voici son profil Linkedin

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