Getty Images offre 20 000 $ aux créatifs touchés par le COVID

Photo de Nicole Geri
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Getty Images, leader mondial de la communication visuelle, qui célèbre ses 25 ans, annonce les bénéficiaires de sa dernière bourse de création, conçue pour soutenir la communauté créative mondiale dans sa lutte contre les difficultés liées au COVID-19. Intitulée « Créatifs en quarantaine », 10 bourses de 2 000 dollars ont été attribuées à un ensemble diversifié de créateurs dans le monde entier : en France, au Nigéria, en Italie, au Canada, en Chine, au Royaume-Uni et aux États-Unis.

« La créativité en temps de crise et d’incertitude peut être une bouée de sauvetage à plus d’un titre », a déclaré Guy Merrill, responsable mondial de l’art chez Getty Images. « Pouvoir être témoin de certains des travaux incroyables que ces artistes visuels font naître de tous les coins du monde a été pour le moins inspirant, et nous sommes ravis de pouvoir apporter un soutien financier qui peut aider à garantir à ces créateurs de continuer à se concentrer sur leur art et leur bien-être ».

Avec près de 900 candidats de plus de 40 pays, la bourse créative Getty Images s’est articulée autour du concept de résilience créative pendant la crise du COVID-19. Cette opportunité a été intentionnellement ouverte à toutes personnes qui ont utilisé cette période pour briser les frontières de la créativité et créer des œuvres inspirantes.

Les 10 lauréats, qui sont spécialisés dans différents médias, tels que la photographie, le documentaire ou les illustrations, sont les suivants :

· Julia Keil (Paris, France) pour « Becoming in Isolation », une série d’autoportraits dans laquelle la photographe tourne l’appareil photo sur elle-même pour explorer et recréer des oeuvres à travers des expériences collectives actuelles tout en vivant isolée dans son appartement parisien.
· Ajay Abalaka (Abuja, Nigeria) pour « Rebound », un projet en cours et une série narrative sur le web explorant les relations platoniques et familiales, l’identité de genre et l’orientation sexuelle au Nigeria, où les relations homosexuelles sont criminalisées.
· Khalik Allah (New York, États-Unis) pour « Camera Ministry », un effort continu pour documenter les sans-abris et les communautés démunies de la 125e rue et de Lexington Avenue à Harlem, New York City et partager également leurs histoires individuelles.
· Federica Belli (Milan, Italie) pour « The Only Living Girl in Italy », une série de photographies dans laquelle la photographe s’est d’abord documentée, mais a évolué pour photographier d’autres « filles seules vivantes dans le monde », en explorant ce qui compte pour elles, ce qu’elles observent au quotidien et leur système de valeurs.
· Poochie Collins (New York, États-Unis) pour « Who Heals the Healer », un projet consacré aux femmes noires et aux guérisseurs noirs qui s’efforcent toujours d’aider leur communauté ; grâce à ce projet, la photographe espère explorer sa propre découverte de la guérison par le mouvement et la célébration de soi.
· Maya Iman (Los Angeles, Californie) pour « Don’t Forget About Us », un effort continu visant à explorer l’expérience humaine et l’inclusion sociale dans les communautés de personnes racisées.
· DaShaunae Jackson-Lewis (Ohio, États-Unis) pour « Instax Mini Portraits », dans lequel le photographe crée des versions miniatures de différents individus en prenant d’abord une série de photos et en les assemblant ensuite en une seule œuvre pour mettre l’accent sur chaque personne et ses passions.
· Laurence Philomène (Montréal, Canada) pour « Puberty », un projet d’autoportrait examinant le processus intime du traitement hormonal de substitution en tant que personne transsexuelle non binaire.
· Ngadi Smart (Londres, Royaume-Uni) pour « Little Family Illustrations », dans lequel l’artiste a créé une série de quatre panneaux pour célébrer la sortie du nouveau roman d’Ishmael H Beah « Little Family » ; un roman décrivant cinq adolescents qui luttent pour remplacer les maisons qu’ils ont perdues par celles qu’ils ont créée ensemble en Sierra Leone.
· Yibing Sun (Shanghai, Chine) pour « 1 000 meters », dans lequel le photographe a exploré et capturé la zone située à moins de 1 000 mètres de son domicile au plus haut niveau de la pandémie COVID-19 et des restrictions de quarantaine associées.

Chaque candidat a soumis un portfolio de son travail ainsi qu’un document d’une page décrivant ses propres travaux. Mais aussi les sources d’inspiration et la réflexion qui a découlé de leurs créations. Les lauréats ont eu la possibilité d’obtenir une licence pour leurs travaux sur les sites web de Getty Images et iStock. Avec un taux de redevance de 100 %.

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Les candidatures ont été jugées par un jury composé de Melissa Kimble. Elle est fondatrice de #BLKCREATIVES. Mais aussi Ashley Epping, graphiste et collaboratrice de The Muse by CLIO, Guy Merrill, responsable mondial de l’art chez Getty Images et Shawn Waldron, conservateur chez Getty Images.

La bourse de création Getty Images et iStock fait partie du programme plus vaste de Getty Images. Notez que depuis sa création, elle a octroyé 1,7 million de dollars US à des photographes et des cinéastes. Tout cela dans le monde entier. Pour en savoir plus, veuillez consulter la page Where We Stand.

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