Lidl, épinglé sur les réseaux sociaux après le reportage de Cash Investigation

Elise Lucet a mis en exergue plusieurs problèmes managériaux émanant de la chaîne Allemande Lidl. Des enregistrements de son émission ont fait scandale sur la toile.

Ce n’est pas moins de 1530 enseignes Lidl présentes en France. Alors la réputée journaliste Elise Lucet a voulu en savoir plus et s’est s’intéressée de plus près aux pratiques managériales. Elle a voulu comprendre comment la chaîne a réussi à bouleverser le système traditionnel de hard discount tout en réussissant à concilier l’aspect humain lié au personnel.
On s’aperçoit rapidement, au cours du visionnage de l’émission, que nombre de problèmes sont présents à l’intérieur de Lidl. Une polyvalence dans les tâches des salariés trop importante, des conditions de travail optimisées pour la rentabilité temps/argent mais pas toujours pour le bien-être des employés, des burn-out à répétition, mais surtout du harcèlement moral.
C’est une scène choquante qui retient tout particulièrement l’attention des téléspectateurs hier soir. Un manager d’un des magasins menace son chef de magasin  : « Tu vas mourir. Tu veux jouer à ça ? »
https://twitter.com/TBMJ2_/status/912757859498242051
La séquence est présentée à un des dirigeant de Lidl, Denis Maroldt, qui désemparé, se perd dans ses propos : « Ce que vous me montrez là, je… est un enregistrement… dont… heu qui est sorti d’un contexte »
https://twitter.com/gblardone/status/912769507353071616
Ces scènes sont jugées intolérables et inacceptables. Les internautes s’insurgent et c’est la déferlante pour la marque sur les réseaux sociaux et notamment sur Twitter.


https://twitter.com/Gros_Romain/status/912768012729683969


C’est un véritable effet boomerang pour une des phrases fétiches des campagnes publicitaires de la marque « On est mal patron », reprit, de justesse, dans les tweets à l’encontre de Lidl.
Jusqu’alors la chaîne s’est fait toute petite, ne souhaitant pas prendre position. Seul deux tweets furent publiés hier pendant la soirée. Un premier pour informer la communauté que leurs solicitations étaient entendues et un second pour informer prochainement de l’arrivée d’un communiqué. Nous avons hâte d’entendre leurs arguments !


C’est après 19 heures de longue attentes que Lidl a finalement sorti son communiqué de presse.
« Le reportage diffusé hier ne reflète pas cette réalité, bien que nous ayons décidé d’ouvrir nos portes à Cash Investigation, sans poser aucune condition préalable, en entrepôt, en magasin et au travers d’une interview de 2h30 d’un dirigeant de l’entreprise. »
L’entreprise ne remet à aucun moment en cause ses actions et cherche davantage à trouver des excuses toutes faites qu’à les justifier concrètement. En somme, les propos sont vides de sens. A aucun moment Lidl ne présente ses excuse, le communiqué n’est pas signé. Voici donc un cas de com de crise bien mal géré.

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